Grogne des populations de Tatakourou : le préfet de Siguiri promet de trouver une solution

il y a 5 heures 26
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Préoccupés par l’utilisation des poclains dans leur unique marigot, certains citoyens de Tatakourou dans la sous-préfecture de Doko sont allés rencontrer le préfet de Siguiri ce lundi dans la commune urbaine. Mais, ils ne l’ont pas trouvé sur place.

Dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction cet après-midi, le Colonel Douramoudou Keïta a avoué qu’il était absent de son bureau pour des raisons de santé.

« Ils sont venus pour la première fois me remettre une lettre. Et puis ils sont revenus hier lundi. Mais j’étais sous perfusion. À mon retour au bureau dans la soirée, j’ai trouvé qu’ils sont rentrés chez eux. C’est ainsi que j’ai continué à Kinièbakoro dans le cadre de la sensibilisation pour le recensement », s’est-il justifié.

À son retour de Kinièbakoro la nuit, le préfet dit avoir appris que les femmes qui étaient venues le voir sont finalement parties incendier les logements des expatriés mis en cause et des matériels. Le colonel Douramoudou Keïta n’est pas resté assis face à ces agissements.

« Pour calmer le jeu, j’ai déployé la police. Les agents ont arrêté quelques femmes pour les envoyer au commissariat de la localité pour des fins d’enquêtes. De toute façon, je vais m’intéresser à ce dossier. J’ai déjà appelé la notabilité, j’ai appelé le président du conseil de district. Je vais aller relâcher ces femmes tout de suite et les sensibiliser », a-t-il promis.

Par rapport au problème pour lequel il est saisi par les populations de Tatakourou, le préfet de Siguiri promet d’intervenir dans un meilleur délai pour rapprocher les positions.

« J’ai demandé, on m’a confirmé que les mis en cause détiennent un permis dûment signé par l’État. Puisqu’ils ont un permis, je vais demander aux citoyens qu’on les laisse travailler. Et je vais dire aux mis en cause d’éviter le marigot et là où les femmes se débrouillent », a-t-il assuré.

Sékou Diatéya

Lire l'article en entier