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La Fédération syndicale des mines de Guinée et les fédérations professionnelles des mines, carrières et industries minières décident de relancer leur préavis de grève, qu’elles avaient suspendu, en décembre 2024. C’est une décision qui est consécutive à l’échec des discussions avec la partie patronale, en ce qui concerne la finalisation d’un accord collectif, signé le 28 avril 2024, dans un complexe hôtelier, à Conakry. Nous apprend-on.
Constituées en intersyndicale, ces structures syndicales ont tenu à rappeler que les négociations entamées avec la Chambre des mines visaient à établir une convention collective bénéfique pour tous les acteurs du secteur. En dépit des concessions faites par les représentants des travailleurs, la partie patronale a refusé d’accepter les propositions concernant le seuil d’entrée des agents de maîtrise et celui des cadres.
Au cours d’une rencontre décisive le 15 janvier dernier, il était prévu de finaliser l’accord déjà signé. Cependant, l’intransigeance des employeurs a conduit les syndicats à constater une impasse, malgré l’intervention du président du Conseil national du dialogue social (CNDS).
Pour toutes ces raisons, les fédérations syndicales ont donc décidé d’activer leur préavis de grève, déposé le 23 décembre 2024. Et celui-ci prendra effet à compter du mercredi 22 janvier 2025 et s’étendra jusqu’au vendredi 30 janvier à minuit.
Toutefois, si aucune avancée significative n’est enregistrée d’ici cette échéance, les syndicats affirment qu’ils se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux pour faire valoir leurs droits.
Si rien n’est fait d’ici là, la grève en vue, une fois déclenchée, pourrait avoir des répercussions sur l’économie guinéenne, dépendante des mines.
A suivre…
Mosaiqueguinee.com