Goma sous tension : la RDC exige des sanctions contre le Rwanda et des mesures concrètes de l’ONU

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À la demande de la République Démocratique du Congo (RDC), une session d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies a été organisée dimanche 26 janvier 2025 à New York.
Lors de cette réunion, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a exprimé la profonde déception de son pays face à l’inaction de l’ONU concernant la guerre d’agression menée par le Rwanda contre la RDC, notamment à travers les groupes armés terroristes du M23.

Elle a rappelé au Conseil de sécurité de l’ONU son rôle fondamental dans la préservation de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que dans la protection des vies humaines, sans aucune distinction. La ministre a insisté sur le fait que le Conseil ne pouvait plus se contenter de simples déclarations de préoccupation ou rester passif face à cette situation.

“Malgré les alertes répétées du gouvernement congolais depuis trois ans, ce Conseil est resté passif. Il ne peut se contenter de simples déclarations ou de rester saisi de la question sans agir. Son devoir est de protéger la paix et la sécurité internationales, et de défendre la vie humaine, sans distinction d’origine, de race, de religion ou de genre. Ce Conseil incarne l’espoir d’un avenir meilleur, un avenir de paix et de prospérité. C’est pourquoi nous l’appelons à agir de manière décisive et immédiate, en se fondant sur les preuves accablantes présentées dans le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU”, a déclaré Thérèse Kayikwamba.

7SUR7.CD rapporte que, dans un entretien téléphonique avec Idrys Amir, chargé d’affaires de l’Union africaine en République Démocratique du Congo (RDC), la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, a exprimé, au nom du gouvernement congolais, sa “profonde indignation” face aux propos tenus dans le récent communiqué de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, qualifiant le M23 de “force d’opposition politico-militaire” au gouvernement congolais.

“Le gouvernement congolais rappelle avec fermeté que le M23 ne peut en aucun cas être considéré comme une force d’opposition. Il s’agit d’un groupe terroriste soutenu par le Rwanda, dont l’objectif est de piller les ressources naturelles de l’est du pays, en violation de la souveraineté nationale et du droit international”, a souligné Gracia Yamba Kazadi.

Malgré une longue nuit de résistance des Forces armées de la RDC et des Wazalendo, des détonations d’armes lourdes et légères sont encore attendues dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, ce lundi matin 27 janvier 2025.

Selon des témoignages relayés par les médias locaux, des éléments des Forces armées de la RDC et des Wazalendo sont encore visibles dans la ville, tandis que les combattants du M23 tentent de prendre le contrôle total de Goma.

Des prisonniers auraient été libérés de la prison centrale de Munzenze, située dans la commune de Karisimbi, tandis que plusieurs militaires se sont réfugiés dans les installations de la MONUSCO. À Goma, toutes les activités sont suspendues et de nombreux habitants terrifiés par la situation restent cloîtrés chez eux.

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