PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
L’Union des jeunes pour le développement de Gaoual (UJEDEG), en partenariat avec les autorités locales et les services techniques de l’environnement, a procédé ce dimanche, 13 juillet 2025, au lancement de la première édition du reboisement dans la commune urbaine de Gaoual. L’événement, qui marque le début du programme « Gaoual Ville Verte – Horizon 2032 », va consister à planter 1000 arbres dans la commune urbaine de Gaoual. Pour cette première journée, 700 plants ont été mis en terre le long des berges du fleuve Tominé, dont les rives sont fortement menacées par la dégradation de l’environnement, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
C’est le Colonel Augustin Fancinadouno, préfet de Gaoual, qui a officiellement lancé l’activité. Dans son discours, il a salué l’engagement de la jeunesse locale à travers l’UJEDEG et félicité l’initiative de l’ONG Gaoual Ville Verte.

« L’ONG Gaoual Ville Verte, c’est une bonne dénomination. Je vous remercie très sincèrement. Je prends la parole au nom, d’abord, de Son Excellence monsieur le président de la République, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, qui, depuis son arrivée, est en train de poser des actes très forts. Il y a deux ans, si je ne me trompe pas, il a planté un arbre. Il y a même un slogan qui l’accompagne : « Un Guinéen, un arbre planté, entretenu et protégé. » Pourquoi pas nous, à Gaoual ? On l’a fait. L’année dernière, on l’a fait. C’est donc le lieu, le moment de remercier la jeunesse de Gaoual dans son ensemble, le service environnemental. Monsieur Cissé ne me dira pas le contraire, l’année dernière, combien d’hectares avons-nous reboisés ? Monsieur le maire est là. Si l’ONG vient encore s’ajouter, emboîter le pas, nous ne pourrons que lui dire merci. Merci, un grand merci ! Comme on dit : tout ce qui commence bien doit finir bien. D’ici à l’horizon 2030… Vous savez, je le dis sans risque de me tromper, Gaoual est en train de se dégrader. C’est le lieu et le moment de le signaler. Si nous ne prenons pas les dispositions qu’il faut, ce ne sera pas bon. L’heure est très grave, et je me dois de vous dire cette vérité. Multiplions donc davantage les efforts pour que cette ONG soit une ONG pérenne, même dans les 30 prochaines années, prions Dieu pour cela. En ce qui concerne l’administration préfectorale, je vous rassure que nous nous acquitterons honorablement de nos responsabilités, en vous accompagnant sur tous les plans, comme nous sommes en train de le faire ce matin, pour que cette ONG soit vraiment une réussite. Encore merci. C’est en cela que je déclare officiellement lancée cette activité », a-t-il dit.
De son côté, le lieutenant Cissé Badra, directeur préfectoral de l’Environnement et du Développement durable, a exprimé sa satisfaction et rassuré qu’ils vont agir contre les auteurs de dégradation de l’environnement.

« Aujourd’hui est un jour solennel pour moi, un jour de grande émotion. Quand je vois une association qui vient vers sa commune ou sa préfecture pour procéder à des reboisements dans le but de lutter contre le changement climatique, cela me fait très plaisir. À ce titre, je souhaite que l’association pérennise ses activités, non seulement au niveau des autres sous-préfectures de Gaoual, mais surtout qu’elle assure le suivi et la protection des plantes mises en terre. Il ne s’agit pas seulement de planter, mais surtout de protéger ce qui a été planté. Quant au service administratif forestier, nous avons pris toutes nos dispositions. Nous sommes même prêts à traduire les contrevenants devant la justice, si nécessaire. Avant que l’ONG ne vienne pour reboiser, elle nous avait déjà consultés trois mois à l’avance. Et j’ai pu mettre mes hommes à disposition pour la réussite de ces activités. Ce projet n’est donc pas pris à la légère. Les plants qui sont mis en terre aujourd’hui, nous sommes prêts à les protéger. Et nous demandons aussi à la population riveraine de nous accompagner dans cette démarche de protection. Bien sûr, à cause de l’orpaillage et de l’exploitation artisanale et anarchique, le couvert végétal de Gaoual est gravement menacé. C’est pourquoi je me félicite de l’initiative de cette ONG, et je souhaite que d’autres organisations apparaissent pour renforcer cette dynamique. Car si cette initiative Gaoual Ville Verte continue ainsi, d’ici 2032, les objectifs seront atteints », a-t-il souligné.
Pour sa part, Mamadou Aliou Diallo, président de l’Union des jeunes pour le développement de Gaoual (UJEDEG), indique que le projet Gaoual Ville Verte – Horizon 2032 vise à reboiser l’ensemble des 8 communes de la préfecture d’ici 2032.

« La décision qui nous a amenés à mettre en place le programme Gaoual Ville Verte – Horizon 2032, c’est parce que nous constatons, à travers toute la préfecture, les effets du changement climatique ou du moins du dérèglement climatique. Les conséquences liées à la non-protection de l’environnement sont énormes : dérèglement climatique, avec des pluies qui ne tombent plus au moment opportun ; chaleur extrême dans la préfecture ; tarissement de nos cours d’eau. Tout cela résulte directement de la dégradation de notre environnement. C’est donc en tenant compte de ces réalités que nous, jeunes engagés pour le développement de Gaoual, avons estimé qu’on ne peut pas parler de développement sans parler d’environnement. Il fallait donc mettre en place un programme visant à reboiser les lieux communs de la préfecture, mais aussi à sensibiliser les communautés pour qu’elles comprennent ce qu’est l’environnement, pourquoi il faut le protéger, et quels dangers la population encourt si elle ne le fait pas. L’objectif Horizon 2032, c’est parce que nous voulons couvrir les 8 communes de la préfecture de Gaoual. Nous sommes aujourd’hui en 2025. Il nous faudra du temps pour atteindre toutes les communes, d’où l’échéance 2032. Aujourd’hui, nous avons lancé le programme dans la commune urbaine de Gaoual. Pour cette première phase, nous comptons reboiser 1000 plants. Nous sommes ici au quartier Hafia, en train de reboiser les berges du fleuve Tominé. Parce que, quand on parle du tarissement des cours d’eau, cela montre bien que l’environnement aux abords du fleuve est menacé. Il était donc important pour nous de commencer ici, pour aider le fleuve à se régénérer et retrouver son état initial. Sur les 1000 plants de cette phase : une partie sera mise ici, 200 seront plantés dans le camp militaire de Gaoual et 100 seront distribués aux différentes directions et services déconcentrés de la ville », a-t-il fait savoir.
Ismaël Diallo pour Guineematin.com
Tél: 624 69 33 33
The post Gaoual Ville Verte : l’UJEDEG reboise 700 plants le long des berges du fleuve Tominé first appeared on Guineematin.com.
L’article Gaoual Ville Verte : l’UJEDEG reboise 700 plants le long des berges du fleuve Tominé est apparu en premier sur Guineematin.com.