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Le Parlement européen a voté, ce mercredi 9 juillet 2025, l’ajout de l’Algérie à la liste des pays tiers à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Une décision lourde de conséquences pour les relations entre l’Union européenne et la nation nord-africaine, déjà marquées par des tensions récurrentes.
Cette inscription signifie que toutes les transactions impliquant des entités algériennes feront désormais l’objet d’un examen approfondi au sein des institutions financières européennes. Objectif : renforcer les mesures de vigilance pour prévenir toute opération suspecte. Les autorités européennes réclament une traçabilité accrue des flux financiers et un contrôle plus rigoureux, notamment dans les secteurs jugés sensibles.
Des lacunes pointées du doigt
Selon les évaluations techniques transmises à la Commission européenne, l’Algérie présente de « graves insuffisances » dans son système de lutte contre les circuits financiers illicites. Les experts européens mettent en cause l’inefficacité des mécanismes de contrôle, une surveillance jugée laxiste des ONG, et un manque de coopération judiciaire à l’international.
Cette décision intervient après la dernière mise à jour de la liste noire de l’UE, publiée le 10 juin dernier. Aux côtés de l’Algérie, plusieurs pays ont été ajoutés : Angola, Côte d’Ivoire, Kenya, Laos, Liban, Monaco, Namibie, Népal et Venezuela. En revanche, huit pays ont été retirés de la liste, dont le Sénégal, les Émirats arabes unis et le Panama, jugés désormais conformes aux standards internationaux.
L’article Financement illicite : l’Algérie et d’autres pays africains désormais sous surveillance de l’UE est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.