Fin des examens nationaux : l’internement des inspecteurs disciplinaires terminé ce mardi

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Après cinquante jours d’internement dans un réceptif hôtelier de la capitale, les inspecteurs disciplinaires impliqués dans le choix, le conditionnement et l’acheminement des épreuves, des différents examens nationaux ont été libérés dans l’après-midi de ce mardi, peu après la fin de la dernière épreuve de l’examen du Baccalauréat.

C’est le chef de cabinet du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation qui a présidé la sortie de ces inspecteurs disciplinaires.

Vingt-deux (22) au total dont deux femmes, ces inspecteurs ont pendant cette période, conçu, choisi, conditionné et conduit le processus d’acheminement des sujets vers toutes les structures déconcentrées du MEPU-A. Ils étaient coupés de tout contact extérieur.

À cette occasion, le chef de cabinet du MEPU-A Moustapha Doumbouya a précisé que la solution à la lutte contre la fuite de sujets et les fraudes massives résident dans l’internement des inspecteurs disciplinaires. D’où le bien-fondé de cette action.

« … La solution que le ministre Guillaume Hawing a trouvé c’était d’interner les inspecteurs disciplinaires qui ont à charge d’élaborer les épreuves des différents examens nationaux. L’année dernière on avait effectué ce schéma nous avons constaté que ce schéma était très bon, parce que nous avons procédé aux examens nationaux session 2022 sans fuite de sujets. On ne change pas une méthode qui est bonne. Cette année les examens nationaux se sont achevés sans fuite de sujets », s’est-il félicité devant les inspecteurs disciplinaires.

De son côté, Mamadi 49 Keita, directeur général des examens et contrôle scolaire a indiqué que la réussite des examens sans la moindre fuite de sujets, demeure le credo du MEPU-A. C’est ainsi qu’il assuré en ces termes.

« La mission qui nous a été confiée, c’est sans fuite de sujets, sans fraude massive mais aussi des corrections qui reflètent le niveau des apprenants, s’appliquera à la lettre avec fermeté, loyauté conformément à la refondation prônée par le ministre de l’enseignement pré-universitaire M. Guillaume Hawing »,a-t-il rassuré.

L’une des deux femmes membres de cette inspection disciplinaire, l’inspectrice générale adjointe chargée de l’enseignement fondamental a souligné que la crédibilisation des examens est un processus incontournable dans la dynamique de refondation de l’éducation guinéenne.

« Nous sortons de cet internat avec un sentiment de satisfaction de devoir accompli. C’est vrai, l’internat a été dur mais nous avons réussi à tenir parce qu’on est animé d’une conscience professionnelle. Ensuite nous savons que nous faisons une mission de l’État, pour laquelle nous sommes des acteurs incontournables, nous les inspecteurs de l’enseignement pré-universitaire », a martelé Assiatou Diallo.

Malgré le fait qu’elles n’étaient que deux femmes dans le groupe, elle pense que les femmes jouent les mêmes rôles que les hommes dans l’exercice des fonctions d’inspecteurs.

« Nous avons travaillé au même titre que les hommes, on a pu tenir, on s’est acquittée valablement de la mission qui nous est confiée ».

En participant à cette mission, l’inspecteur général adjoint chargé de l’enseignement secondaire général et technique, Abdoul Karim Bangoura parle d’une expérience qui leur a permis de s’enrichir dans le cadre de leur travail. Cette deuxième année leur a surtout permis, selon lui, de tirer les leçons de l’année dernière.« …Les anomalies et les erreurs du passé ont été corrigées c’est ce qui fait le résultat des épreuves de cette année », dit-il.

Certes, il y a eu des cas de maladie dues au paludisme grave et simple ainsi que d’autres pathologies, Mais aucun cas n’a nécessité une évacuation dans un centre hospitalier.

Alhassane Fofana

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