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Au cours de la célébration de la journée internationale du travail, ce mercredi, 1er mai 2024, Michel Pépé Balamou a passé au crible la situation sociale du pays.
Pour le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE), le climat social actuel du pays, caractérisé par une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés, est symptomatique de la crise de confiance entre les acteurs sociaux et le gouvernement, suite au refus de ce dernier d’ouvrir des négociations tripartite sur les différents points inscrits dans le préavis de grève du mouvement syndical guinéen.
Michel Pépé Balamou a toutefois, salué le processus d’engagement des enseignants contractuels communaux à la fonction publique, suite au protocole additionnel qui a été signé avec le gouvernement.
« La situation des enseignants contractuels qui depuis des années travaillent gratuitement dans l’école de la République sans aucun salaire (…). Aujourd’hui, il y a de très grandes avancées dans le dossier, puisque nous sommes parvenus à faire leur enrôlement et bientôt à partir du jeudi leur biométrie va commencer. Par la suite, ça va être l’évaluation en pratique de classe et en fin juillet l’engagement et la prise en charge financière avec rappel bien sûr », a-t-il indiqué en marge de la célébration de la journée internationale du travail.
Le syndicaliste, a cependant déploré le fait que cette fête intervienne dans un contexte, où les enseignants du secteur privé ne vont entrer en possession de leurs salaires du mois de juillet.
« Le 1er mai se passe dans un contexte où les enseignants du privé vont être privés de leur neuvième mois, le mois de juillet que les fondateurs ne vont pas les payer, et ils n’ont vont pas bénéficier de trois mois », a déploré le philosophe.
Poursuivant, il a invité les décideurs à réglementer le secteur de l’enseignement privé afin de permettre au personnel enseignant du privé de tirer des avantages considérables pour, dit-il l’avancée ou la qualification des enseignements et des apprentissages dans les écoles privées en Guinée.
Alhassane Fofana