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Permettre aux différents partenaires d’apporter leur contribution au développement socio-économique du pays à travers la promotion du dialogue social. Tel est le leitmotiv de l’organisation d’une journée portes ouvertes marquée par des panels ce mardi 30 avril 2024, en prélude à la célébration de la Fête internationale du Travail.
La rencontre a mobilisé les membres du Gouvernement, les responsables du Patronat Guinéen ainsi que les représentants du Mouvement Syndical Guinéen.
Organisées par le Ministère de la Fonction Publique, ces plénières gravitaient autour de plusieurs thématiques dont les défis liés au dialogue social, la problématique du contenu local, la couverture sociale et le droit syndical.
À travers cette organisation, le Ministère en charge du Travail dit avoir voulu rappeler que le 1er mai consacre deux fêtes : la Fête du Travail et la Fête internationale des travailleurs.
Aussi, il dit avoir voulu innover en sortant la Fête du Travail du contexte festif qui l’a toujours caractérisé en Guinée pour être consacrée à celle des réflexions sur l’administration, le monde du travail, assorties des recommandations pour améliorer le système du monde du travail
Contextualisant l’institution de la couverture sociale, le Secrétaire général du ministère de la Fonction Publique et du Travail a dit ceci : “Confrontés à des besoins sociaux croissants, à la montée des inégalités sociales et de la pauvreté, du fait des crises successives, de nombreux pays ont mis en place un système de protection sociale pour permettre aux individus et aux ménages de faire face aux conséquences des risques sociaux qu’ils rencontrent”.
Se fondant sur la Convention N° 102 du Bureau International du Travail, M. Aboubacar Kourouma a distingué neuf types de risques correspondant aux différents risques qui peuvent atteindre les travailleurs et personnes dont ils assurent les charges.
Ce sont : les soins médicaux (préventifs et curatifs), les indemnités de maladie en cas d’arrêt de travail résultant d’une maladie, les prestations de chômage, les prestations de vieillesse, les prestations en cas d’accident de travail et de maladie professionnelle, les prestations aux familles, les prestations de maternité, les prestations d’invalidité et les prestations de survivance.
L’occasion était opportune pour les panélistes d’évaluer l’état actuel de la couverture sociale en Guinée et d’identifier ses principales lacunes, de discuter des réformes politiques nécessaires pour élargir l’accès à la protection sociale, d’explorer les rôles des partenariats publics et privés dans le financement de la couverture sociale, mais aussi de proposer des stratégies pour intégrer les travailleurs du secteur informel et de protection libérale dans le système de sécurité sociale.
Prenant la parole, le Secrétaire Général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée a salué l’idée qui a milité en faveur de l’organisation de cette journée qui, de l’avis de Amadou Diallo, va permettre de dissiper des zones d’ombre pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur les missions des différents services de l’administration du travail, mais également des organisations d’employeurs et de travailleurs, dans l’optique de la recherche de pistes de collaboration basées désormais sur le partenariat.
Pour sa part, le Directeur national de la Fonction publique et des lois sociales à indiqué que les échanges qui ont eu lieu au courant de cette journée apporteront des réponses claires aux défis auxquels est confronté le système d’administration du travail.
“Nous vous rassurons que les recommandations qui sortiront de ces panels seront sans nul doute des orientations fortes qui seront prises en compte par le ministère du Travail et de la Fonction publique”, a rassuré M. Aly Badra Keita.
A la suite des différentes communications, l’on est parvenu à plusieurs recommandations. Il s’agit entre autres de renforcer le dialogue franc et sincère dans le respect des textes de loi qui encadrent le monde de travail en Guinée ;de s’approprier du contenu des textes de loi ; de vulgariser le contenu des feuilles de route du dialogue social ; d’inciter à l’unité d’action syndicale ; de s’approprier du texte du contenu local par tous les acteurs du monde du travail ; d’accompagner le contenu local par des stratégies ou dispositions dans le processus de recrutement et de transfert de compétences ; de créer des écoles professionnelles adaptées ; d’unifier les mouvements syndicaux en une forte unique et influente ; mais aussi de renforcer le partenariat public-privé dans le domaine de la formation professionnelle avec l’implication des entreprises minières.
Des recommandations qui, pour le Ministre de la Fonction publique et du Travail, constituent de véritables sources d’inspiration pour l’élaboration des différentes politiques publiques. C’est pourquoi Faya François Bourouno a rassuré que le gouvernement en fera bon usage.
La cérémonie a pris fin par la remise des satisfecits et des hommages rendus à des cadres qui, tout au long de leurs carrières, ont apporté de manière honorable et significative leur contribution au progrès du pays et qui ont permis au monde de travail d’acquérir ses lettres de noblesse et de rayonner à travers le monde.