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Dans sa politique de réglementer le secteur pharmaceutique en Guinée, le Gouvernement de la transition a entamé une vaste opération de fermeture des cliniques, et pharmacies non agréés.
Après plusieurs mois, le constat révèle que plusieurs personnes continuent à exercer de façon illégale la vente des produits pharmaceutiques.
Recensement dans la préfecture de Kindia, plusieurs citoyens ont été arrêtés dans la vente illicite des médicaments dans le grand marché où des médicaments étaient dissimilés dans les points de vente des produits cosmétiques.
Ce lundi 04 décembre 2023, notre rédaction locale s’est intéressée à ce sujet qui inquiète les citoyens n’ayant pas les moyens de se procurer des médicaments, à la pharmacie.
interrogé Ismaël Bangoura, citoyen résident dans la sous-préfecture de Madina Oula, située à environ 71 km du chef lieu de la préfecture demande une doléance à l’Etat : « Moi je suis jusqu’à Madina Oula, de chez nous jusqu’au centre-ville vous ne trouvez aucune pharmacie ni point de vente. L’Etat est en train de faire en sorte que les gens ne meurent pas mais avec cette situation le pire risque d’arriver aux citoyens qui sont loin mais aussi qui n’ont pas de moyens.
Je peux vous confirmer que les produits que nous achetons à l’époque dans les points de vente qui sont fermés, ce sont les mêmes produits que vous trouverez dans les autres pharmacies mais avec un prix très élevé. Quand vous tombez malade, vous venez dans les pharmacies là, vous allez le regretter à cause du prix. Nous demandons au gouvernement de laisser ces points de vente-là. Je demande à ce que les coins très reculés soient dotés de médicaments dans les structures sanitaires. Actuellement, ils n’existent pas », sollicite-t-elle.
Une autre citoyenne rencontrée nous explique son calvaire : « Cette question de fermeture de points de vente nous préoccupe vraiment. Dans tout Kindia, vous ne trouvez même pas 10 pharmacies agréés pour combien de personnes. Donc, s’ils ne trouvent pas une autre solution, les gens le feront. Il faut soulager tout le monde si non moi par exemple, vous avez vu mon ordonnance, j’ai envoyé, on m’a tendu une facture de 425 000 GNF pendant qu’avec les autres, c’est la moitié que je pouvais payer. C’est mon papa qui est malade. Avec cette situation, si les moyens ne sont pas là, quelle sera la suite de ton malade ? Nous souffrons énormément. Nous demandons aux autorités de créer plusieurs points de vente ou à défaut ceux qui ont déjà commencé de les laisser parce que je vous assure, ce sont les mêmes médicaments », à martelé Fatoumata Barry.
Il faut rappeler que cette situation suscite beaucoup d’inquiétude aujourd’hui dans la préfecture de Kindia d’où l’appel des citoyens aux autorités à revoir cette politique.