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Un fondateur de plusieurs établissements privés à Conakry est accusé d’avoir enceinté l’une de ses élèves qui serait entre la vie et la mort à date. Selon un parent proche de « RD » âgée de 17 ans, l’acte s’est passé bien avant la dernière fête de la Tabaski 2024.
Selon l’oncle de la fille qui a accordé une interview à MediaGuinee, c’est par le biais de sa propre fille, amie de classe de RD, que le monsieur cité par la famille a eu des rapprochements et a envisagé une sortie pour la conduire dans une autre direction, l’a droguée et l’a violée alors qu’elle n’avait jamais eu des relations intimes avant ce jour.
Après les complications liées à son avortement, RD a été emmenée dans les 2 plus grands hôpitaux publics du pays, en l’occurrence Ignace Deen et Donka avant d’être admise dans une clinique privée.
Contrairement à ce qui se raconte, Abdoulaye Bah, oncle de la fille a clairement fait savoir que RD est toujours en vie avec une santé très fragile.
« Ma nièce est entre la vie et la mort. Elle est sous hospitalisation dans une clinique d’orthopédie dans un quartier de la banlieue de Conakry. Mais avant qu’on arrive ici elle a été hospitalisée dans plusieurs hôpitaux. Après l’avortement dans une clinique, on l’a emmenée à Ignace Deen où elle a subi une intervention abdominale générale. Après ça, ses pieds se sont enflés et qui sont devenus des plaies. Suite à ça, elle a été emmenée à l’hôpital Donka, elle est restée là avec toute cette souffrance et par manque de payement des frais médicaux et par faute de moyens, elle a été ramenée à la maison. Mais comme elle faisait que saignée sur le pied, il y a eu l’anémie accompagnée des crises », raconte-t-il.
« Ma nièce est entre la vie et la mort. Elle est sous hospitalisation dans une clinique d’orthopédie dans un quartier de la banlieue de Conakry. Mais avant qu’on arrive ici elle a été hospitalisée dans plusieurs hôpitaux. Après l’avortement dans une clinique, on l’a emmenée à Ignace Deen où elle a subi une intervention abdominale générale. Après ça, ses pieds se sont enflés et qui sont devenus des plaies. Suite à ça, elle a été emmenée à l’hôpital Donka, elle est restée là avec toute cette souffrance et par manque de payement des frais médicaux et par faute de moyens, elle a été ramenée à la maison. Mais comme elle faisait que saignée sur le pied, il y a eu l’anémie accompagnée des crises », raconte-t-il.
Informé de la situation en étant à l’étranger, cet oncle de la fille à travers les conseils de certaines connaissances (un médecin) a recommandé à la famille de venir dans cette clinique spécialisée pour ces genres de traitement, dit-il.
« À notre arrivée ici ils ont vérifié mais son niveau de sang était à 4 grammes et le minimum c’est 8 grammes. Comme c’est Dieu qui garde l’âme c’est pourquoi elle est encore vivante, sinon c’était complètement fini pour elle. Je suis près d’elle là où je vous parle, je m’efforce à obtenir des informations avec elle, parce qu’on ne sait jamais au cas où mort s’en suivrait comment allons-nous donner des explications après ? »
« À notre arrivée ici ils ont vérifié mais son niveau de sang était à 4 grammes et le minimum c’est 8 grammes. Comme c’est Dieu qui garde l’âme c’est pourquoi elle est encore vivante, sinon c’était complètement fini pour elle. Je suis près d’elle là où je vous parle, je m’efforce à obtenir des informations avec elle, parce qu’on ne sait jamais au cas où mort s’en suivrait comment allons-nous donner des explications après ? »
Par ailleurs, Abdoulaye Bah a eu des échanges avec sa nièce sur ce qui l’a conduite là où elle est aujourd’hui et savoir ce qui s’est passé entre RD et la personne qu’elle accuse.
« Donc je suis en train de me battre à chaque fois que ça lui va un peu je demande. Mais effectivement le monsieur l’a violée, c’est lui qui l’a déviergée, parce que ma nièce a fait la même classe que la fille du monsieur. Donc il est toujours passé par sa fille pour dire ma fille allons je vais vous emmener au restaurant et le jour où l’acte est passé il a dit ma fille m’a appelé pour que je vous emmène au restaurant. Donc viens on va aller, parce que sa fille dont il s’agit ne vit pas avec lui, sa fille là habite avec une de ses tantes. Donc il la prend en cours de route il va ailleurs au lieu d’aller là où sa fille habite et c’est là qu’il a abusé d’elle en lui donnant des somnifères », a-t-il expliqué.
À la question de savoir où en est-on avec la procédure judiciaire, ce membre de la famille a laissé entendre ceci: « Au niveau de la procédure, l’affaire se trouve au niveau des services de l’OPROGEM avec l’enquête préliminaire mais qui a tellement traîné, je ne peux même pas vous le dire. Depuis la période de la fête de Tabaski. (…) À l’OPROGEM, on ne nous a rien dit pour le moment. Lorsque je suis venu et voyant l’état de santé de la fille qui est entre la vie et la mort, donc je n’ai pas cherché à partir là-bas, je m’occupe d’abord de la fille à ce que son état de santé soit stable. Et lorsque son état est stable, nous verrons après, parce que les médecins me parlent aussi de greffage de pieds après que les plaies soient nettoyées proprement. Mais pour le faire, il faut que son niveau de sang soit au minimum, c’est à dire à partir de 10. Pour le moment, nous sommes en train de chercher du sang de gauche à droite pour combler tout ça. Au moment où je vous parle, elle a reçu 4 poches de sang mais les médecins n’ont rien dit d’abord mais nous continuions toujours à appeler de l’aide, c’est après je viendrai à l’OPREGEM ».
Mamadou Yaya Barry
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