Évaluation des partis politiques: le Président du parti UDG Mamadou Sylla se dit « surpris et inquiet » !

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Le rapport final d’évaluation des partis politiques provoque la colère du président du parti UDG. Mamadou Sylla, au termes d’un séjour de quelques semaines en France se dit médusé de ce rapport qui classe son parti sous surveillance durant trois mois. Le leader politique y voit des manœuvres politiques pour pousser les acteurs jugés redoutables à aller dans un compromis. D’où ses inquiétudes.

« Vous savez que moi je suis quand même un peu surpris; c’est bon qu’on évalue les partis politiques et je crois que moi j’ai été évalué trois fois. Vous avez vu ici, à chaque fois ils commencent, moi j’ai toujours dit que c’était une bonne chose. Quand c’est un département qui est en charge des partis politiques, à un moment donné, il a le droit de regarder le parti politique et chez nous il y a tellement de partis politiques, on ne sait même pas pour combien de millions de Guinéens, alors que quand tu prends les autres pays tels que les Etats-Unis d’Amérique, c’est toujours deux partis qui se partagent le pouvoir. Alors, même s’il y a des petits partis là-bas, on ne parle pas d’eux, on n’en parle même pas. Chez nous ici, un petit pays comme ça, il y a 200 partis qui se réclament, qui sont agréés. C’est pour ça que j’ai approuvé le fait qu’ils ont décidé d’évoluer. On dit que les partis qui sont mis en surveillance ont trois mois pour se mettre en règle. Nous, on a travaillé, nos responsables ont prouvé tout, même les anciens comptables qui ont validé nos comptes, c’est-à-dire l’État financier, on a un compte bancaire depuis cinq plus de 5 ans. Le 8 juin, on a dit vous avez approuvé et qu’il n’y a plus rien à faire, ils nous ont donné le document pour dire que, bon, qu’il n’y a plus de point à nous demander. Mais cette dernière évaluation, on a eu de grandes surprises. On a dit qu’on est mis sous observation pendant trois mois. Donc, là, c’est quand même inquiétant. On ne sait pas réellement ce qu’ils veulent. Ils veulent quoi ? Le contrôle est très bon. Aujourd’hui, ils obligent tout le monde à faire le congrès. J’ai l’impression que nous autres, qu’on est en train de nous frapper avec le même fouet tout simplement parce qu’il y a des partis qui ont des problèmes entre eux. Il y a d’autres qui veulent prendre la place du président. Alors qu’ils doivent régler ça au cas par cas et dire la vérité. C’est ça que je ne comprends pas. Mais je crois qu’ils veulent qu’on passe la fin de la transition programmée pour fin décembre. », a-t-il réagi dans un grand entretien qu’il accordé à Mosaiqueguinee.com.

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