Clôture de l’atelier sur la digitalisation de la gestion scolaire : le MEPU-A vers une éducation plus moderne et performante

il y a 3 heures 20

PLACEZ VOS PRODUITS ICI

Les travaux de l’atelier de présentation du rapport d’utilisation de la plateforme de gestion du flux des élèves des classes intermédiaires, couplés au lancement officiel des nouvelles plateformes numériques pour l’année scolaire 2025-2026, ont pris fin ce mercredi, 22 octobre 2025, à Conakry. Organisée par la Direction générale des examens et du contrôle scolaire, la rencontre a réuni pendant deux jours, à l’Institut de recherche et d’action pédagogique (INRAP) de Dixinn, des cadres venus des Directions communales et préfectorales de l’éducation, a constaté Guineematin.com à travers un de reporters.

A en croire les organisateurs, l’objectif de cette séance est renforcer la digitalisation du système éducatif guinéen pour une gestion plus efficace et transparente. Le ministre Jean Paul Cedy salue une avancée majeure dans la digitalisation du système éducatif.

Présidant la cérémonie de clôture, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, a salué l’engagement de la Direction générale des examens et du contrôle scolaire dans la modernisation de ses outils de travail.

« Je commence par reconnaître qu’aller vers la digitalisation aujourd’hui dans le monde est une nécessité et qu’un département de notre ministère, notamment le service des examens, en soit bien conscient et utilise cette digitalisation comme outil de normalisation de notre travail, moi je ne peux qu’en être satisfait. Vous savez, réfléchir à son travail et le rendre plus performant par soi-même fait partie du sens de la responsabilité. Et donc je suis très heureux qu’ils aient pris cette décision, qu’ils se soient mis au travail et que par cette digitalisation, ils espèrent avoir des résultats plus équitables, des résultats plus justes et des résultats plus rapides», s’est réjoui Jean Paul Cedy.

Le ministre a également mis en avant la détermination et la motivation des participants venus de tout le pays, certains ayant parcouru plus de 700 kilomètres pour assister à l’atelier.

« Je suis aussi très marqué par la motivation des séminaristes. Ils viennent de tout le pays. Imaginez, il y en a qui ont fait plus de 700 kilomètres, 800 kilomètres pour être là, deux jours en dehors de leur famille pour travailler. Je pense que cela dénote un certain leadership quand même des organisateurs de cette réunion, qu’ils aient été présents tout ce temps. Vraiment, je suis satisfait et je continue à espérer que tous les départements du ministère de l’enseignement pré-universitaire, de plus en plus, se prendront en charge pour qualifier leur travail », a-t-il indiqué.

Le ministre Cedy a enfin réaffirmé la volonté du gouvernement de faire de l’éducation une priorité nationale, en insistant sur la responsabilité de tous les acteurs pour une mise en œuvre efficace des réformes.

« Ce qui est sûr, c’est que l’État, pour sa part, le gouvernement du Premier ministre, Amadou Oury Bah, et du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, a acté l’éducation comme une priorité nationale. Donc tous les moyens, toute la volonté, tout sera mis en œuvre, mais seulement si nous aussi nous montrons que nous sommes capables de mettre en œuvre les moyens qui sont mis à notre disposition en qualité et aussi avec professionnalisme », a conclu le Chef de département de l’éducation.

Le formateur principal de l’atelier, Jean-Patrick Ndiaye-Clair, est revenu sur les objectifs et les acquis de ces deux jours de travaux.

« On amène la plateforme de gestion du flux des élèves et la nouvelle plateforme également de gestion des commissions d’organisation des examens. Donc nous avons passé en revue trois plateformes et au cours de cet atelier, on a cherché à dégager les difficultés rencontrées l’année dernière, voir quelles sont les mesures que l’on peut envisager pour remédier à ces difficultés. Je pense qu’ils sont bien outillés, puisque eux-mêmes l’ont confirmé dans leurs mots de participants. Ils partent satisfaits et nous sommes convaincus avec la volonté qu’ils ont. Tout se passera bien pour cette année scolaire », a-t-il promis.

Cette démarche, selon le formateur, vise à rendre la gestion scolaire plus fluide, à corriger les insuffisances constatées lors des précédentes campagnes et à assurer une meilleure coordination dans l’organisation des examens nationaux.

Parmi les participants, Fatoumata Lamarana Diallo, cheffe de la cellule examen à la DPE de Dubréka, s’est dite pleinement satisfaite de l’atelier et promet d’en faire bon usage dans sa juridiction.

« Nous venons d’achever notre atelier sur la gestion des flux des élèves. Franchement, nos formateurs ont été à la hauteur et nous avons appris beaucoup de choses. L’outil qu’on nous a donné nous permettra maintenant de simplifier et de qualifier davantage nos activités au niveau de nos cellules examinées. Déjà, la direction des examens, contrôle scolaire, se passe déjà à l’examen, aux différents examens nationaux. Nous saluons l’idée, l’idée est vraiment solitaire. Nous remercions la direction générale des examens, parce que chaque fois, ils sont là pour nous former, pour nous outiller davantage. Donc nous promettons, nous aussi, une fois dans nos DPE respectives, nous allons faire la restitution au niveau de tous les chefs d’établissement et les DSE», a déclaré Fatoumata Lamarana Diallo.

Mme Diallo souligne également l’importance de la digitalisation pour une meilleure visibilité et un suivi rigoureux du parcours des élèves.

« Effectivement, avec la plateforme, nous gérons la gestion des flux des élèves, l’inscription, le mouvement de passage et les redoublants. Donc nous savons actuellement le nombre d’élèves inscrits en 11e année dans toute la préfecture de Dubréka et en 7e année, effectivement pour les classes de 11e année aussi. Nous allons veiller davantage et travailler encore de plus pour améliorer la gestion».

La clôture de cet atelier marque une étape importante dans la digitalisation du système éducatif guinéen disait-on sur place. En dotant les cadres régionaux d’outils numériques performants, affirmait un participant, « le MEPU-A confirme sa volonté d’instaurer une gestion plus efficace, transparente et équitable des flux scolaires et des examens ». Une dynamique qui, selon les acteurs du secteur, pourrait profondément transformer la gouvernance éducative en Guinée.