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Face au refus du gouvernement, à travers le ministère de la Fonction publique, d’ouvrir un cadre de concertation sur ses revendications, l’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG et SNE) menace de déclencher une grève pour se faire entendre.
Le Secrétaire général du Syndicat national de l’éducation (SNE), Michel Pépé Balamou, rappelle que l’intersyndicale a déposé une plateforme revendicative auprès du ministère du Travail ainsi que du ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation.
Constatant l’absence d’un cadre formel de discussions sur ces revendications, l’intersyndicale a adressé une lettre de rappel au ministre Faya François Bourouno, qui l’a reçue. Lors de cette rencontre, il avait été demandé aux syndicats de fournir la liste des enseignants dont les salaires sont bloqués, ce qui a été fait. “Mais deux mois après, nous tournons en rond dans un dialogue de sourds et de dupes”, a déploré Michel Balamou.
Parmi les revendications figurent la révision du statut particulier de l’éducation, la régularisation de la situation administrative des enseignants, le paiement des arriérés de salaires des enseignants locaux et des primes des contractuels communaux non retenus.
L’intersyndicale dénonce aussi les disparités entre les différents niveaux d’enseignement. “Ce qui choque les enseignants du préuniversitaire, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, c’est que l’enseignement supérieur bénéficie d’un statut particulier avec des primes spécifiques : 500 000 GNF pour la préparation des cours, 500 000 GNF de prime de craie, 1 000 000 GNF d’indemnité de logement et 1 000 000 GNF d’indemnité de transport. Ces primes doivent être étendues à tous les enseignants en situation de classe ou en position administrative, qu’ils exercent dans le préscolaire, le primaire, le collège, le lycée, les écoles techniques et professionnelles, les universités ou les centres de recherche et d’innovation. Enseignant égal enseignant !” martèle Pépé Balamou.
Si aucune avancée n’est enregistrée dans les prochains jours, l’intersyndicale brandit la menace d’un débrayage. “Nous n’hésiterons pas à utiliser notre ultime arme : la grève. Nous prendrons toutes les dispositions légales pour faire aboutir nos revendications. Si le gouvernement ne réagit pas, nous bloquerons la tenue des examens nationaux, comme ce fut le cas en juin 2006 pour l’obtention d’un statut particulier digne de ce nom pour tous les enseignants”, avertit le syndicaliste.
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