Enseignants contractuels recalés: « la balle est dans le camp du ministre Jean Paul Cédy » (Soumah SLECG)

il y a 1 mois 85
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

La plateforme revendicative du SLECG d’Aboubacar Soumah autour de la situation des enseignants contractuels non retenus notamment, n’est pas restée lettre morte. Le gouvernement a effectivement réagi à la correspondance et aux recommandations du président du conseil national du dialogue social (CNDS), afin d’éviter une éventuelle crise à l’école guinéenne. C’est du moins l’information confiée à Mosaiqueguinee.com par le leader syndical.

Interrogé sur la position du gouvernement, le syndicaliste, tout en s’appuyant sur les propos du médiateur, a rapporté qu’il revenait désormais au ministère de l’enseignement pré-universitaire d’exprimer les besoins en vue d’un éventuel recrutement d’enseignants.

« Je précise que le président du conseil national du dialogue social a avait reçu des réponses à ses recommandations de la part du ministre de la fonction publique. Celui-ci lui dit que la balle est dans le camp du ministre de l’enseignement pré-universitaire. C’est à ce dernier d’exprimer les besoins. C’est lui qui doit dire s’il doit prendre d’enseignants ou pas. Voilà la réponse qu’il l’a adressée. La balle se trouve maintenant dans le camp du ministre Jean Paul Cédy de l’enseignement pré-universitaire, c’est là où nous sommes », a-t-il indiqué.

Aboubacar Soumah et son équipe souhaitent dans les prochains jours rencontrer le ministre Jean Paul Cédy pour connaître sa position avant d’envisager une autre démarche, pour mieux se faire entendre dit-il.

« Nous souhaitons le rencontrer (Jean Paul Cédy ndr) puisque nous ne voulons pas aller directement à l’affrontement malgré la pression des enseignants non retenus. Je vais pour le moment molo molo jusqu’à un certain temps parce que c’est cela la démarche syndicale. Donc je compte rencontrer le ministre de l’éducation nationale pour que je puisse attirer son attention sur le problème. C’est après tout ça, s’il n’y a pas de réponse que nous allons envisager d’autres voies », a-t-il prévenu.

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier