Éducation : Jean Paul Cédy lance une formation sur le mode d’utilisation de deux plateformes de gestion des notes et de transferts scolaires

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Le département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation attache du prix à la qualification du système éducatif.

C’est dans cette dynamique qu’il a initié, à l’endroit des chargés d’examens et des gestionnaires de bases de données, une session de formation sur le mode d’utilisation de deux plateformes digitales de gestion des notes et de transferts scolaires des élèves des classes intermédiaires.

Cette formation concerne une centaine de cadres venus des structures centrales et déconcentrées (DPE/DCE, IRE) du pays.

C’est le ministre Jean Paul Cédy qui a officié le lancement travaux. Il était accompagné des cadres de son cabinet.

La démarche vise à maîtriser le mouvement des élèves durant leur cycle scolaire, mais aussi à empêcher la substitution de candidats, les sessions rapprochées et aux non admis d’aller en classe supérieure.

La présente formation s’étend sur deux jours et marque une étape significative dans l’implémentation de la plateforme digitale de gestion du flux des élèves des classes intermédiaires et de l’inscription en ligne des candidats. Elle constitue aussi un atout essentiel pour renforcer les compétences des gestionnaires et garantir le succès de ces nouvelles plateformes, contribuant ainsi à une éducation de qualité et à une gestion efficace des données scolaires.

En s’exprimant sur les avantages des deux plateformes, le directeur général des examens et contrôle scolaire, a déclaré que tous les candidats admis en 7ème année, auront chacun un numéro matricule.

« Ces numéros matricules vont les suivre jusqu’à la fin de leurs études. Nous allons encore gérer les notes de ces classes intermédiaires et les mêmes rigueurs à l’image des classes d’examens vont s’imposer », a énuméré Mamadi 49 Keïta.

En ce qui concerne la deuxième plateforme portant sur le mode d’inscription des candidats du CEE, Mamadi 49 Keïta a rappelé l’inscription en ligne des candidats aux examens du BEPC et du baccalauréat l’année dernière qui, selon lui, a été une réussite.

« Cette année, nous allons attaquer le niveau 7ème année. Cela permettra d’avoir les statistiques fiables et la liste des candidats deux mois après l’ouverture des classes », a annoncé le directeur général des examens et contrôle scolaire.

S’agissant du transfert des élèves, il a relevé leur déplacement sans trace et le non archivage des notes au niveau de ces classes intermédiaires.

« L’outil là permettra désormais d’archiver les notes, et de tracer les parcours des élèves quels que soient les mouvements dans les préfectures, les régions et mêmes dans les écoles », s’est-il réjoui.

Il se dit enfin convaincu que les numéros matricules attribués à chaque élève, remplaceront dans les prochaines années les PV lors des examens nationaux.

« C’est un système qui promet de simplifier les processus administratifs et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs du secteur éducatif », a-t-il martelé.

Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation Jean Paul Cédy, a salué cette initiative de la Direction Générale des examens, qui vise à améliorer la traçabilité et la gestion des mouvements des élèves grâce à un identifiant unique d’autant plus qu’il s’agit d’une démarche qui permettra à la Guinée d’organiser des examens normaux à un coût normal.

« Nous sommes tous conscients qu’aujourd’hui avec la digitalisation nous diminuons les erreurs humaines, nous avons la possibilité de diminuer les tentatives de fraude, les tentatives de corruption (…). Cela est important et nous permettra d’évaluer la qualité de notre éducation. C’est pourquoi, cette initiative est la bienvenue. Nous la soutenons, mais nous avons également pris toutes les mesures pour que les dispositions qui sont en train d’être prises soient en parfait accord avec les dispositions légales de traitement des informations digitales. Nous pensons que l’outil qui va être maîtrisée par nos agents nous permettra de travailler plus rapidement et de baisser le coût de ces examens pour l’État, afin que nos ressources soient dirigées vers des directions beaucoup plus porteuses, qui sont celles de la qualification de l’enseignement lui-même, des infrastructures scolaires et pédagogiques », a déclaré Jean Paul Cédy.

Pour lui, la meilleure manière rattraper le retard qu’il y a entre les pays développés et sous-développés c’est de passer par la digitalisation.

« La digitalisation a le mérite d’être impersonnel et de ne pas être tributaire des volontés des individus. C’est beaucoup plus efficace. Nous avons la chance d’avoir un chef d’État jeune qui est très sensible et très proche des nouvelles technologies et d’un chef de gouvernement qui fait de son cheval de bataille la digitalisation de tout le fonctionnement de l’État guinéen. Ce qui fera une réduction drastique des coûts de fonctionnement de l’État, ce qui donnera une efficacité aux produits finis que nous avons. Donc, la digitalisation est un passage obligé, même sur le plan pédagogique vous verrez que nous faisons de l’effort dans la mise à disposition des tablettes et aux enseignants et aux élèves parce que cela permet l’autonomisation des enseignants, des élèves et ça permet de combler un peu les difficultés qu’ont les enseignants à bâtir des structures pédagogiques cohérentes. Donc on a tout a gagner, à prendre des risques », a-t-il ajouté.

Il a toutefois prévenu sur les dangers de la digitalisation. « on a aussi le devoir en tant que responsables de surveiller, de faire attention à ce qui se fait parce que la digitalisation est aussi la porte ouverte a beaucoup de travers », a-t-il prévenu.

Alhassane Fofana

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