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Contrairement à ce qu’a déclaré le président de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel en 2025, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, assure qu’il n’est pas possible de tenir toutes les élections en 2025. Cette sortie a fait réagir le vice-président de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD).
“Il faut compter peut-être deux grandes élections majeures cette année, et les autres suivront l’année suivante”, a déclaré Ousmane Gaoual Diallo lors d’un déjeuner de presse, mercredi 29 janvier 2025.
Pour Edouard Zoutomou Kpogomou, le ministre porte-parole du gouvernement cherche à multiplier les points d’attaque pour titiller ceux qui ne sont pas d’accord avec la conduite de la transition. « Nous avons écouté le général Doumbouya à la fin de l’année. Effectivement, il a dit que toutes les élections auraient lieu en 2025 et que le référendum se tiendrait pendant le premier trimestre. Mais quelqu’un a transposé cela au premier semestre. Si ce n’est pas Gaoual, cela doit être le Premier ministre Bah Oury. Mais bon, ils se sont contredits, de toute façon, parce qu’ils savent qu’ils sont en contradiction directe avec leur patron. Alors, si c’est ainsi, cela veut dire qu’il n’y a même pas d’entente au sein de leur propre groupe. Il n’y a pas de ligne claire sur ce qu’il faut dire. Chacun sort pour dire ce qu’il pense. Et dans ces conditions, c’est franchement un manque de stratégie, même de stratégie de communication. Parce qu’au moins, on devrait parler de la même chose et de la même manière. Mais quand on voit ce qui se passe, cela montre qu’il y a un vent de panique. Actuellement, avec la pression qui s’accentue sur eux de toutes parts, les institutions internationales exercent également une pression, surtout après le dernier rapport dévastateur de la mission des Nations unies qu’ils avaient eux-mêmes sollicité. Cela devient insoutenable.”
Pour le collaborateur de Cellou Dalein Diallo, les Guinéens ne peuvent pas continuer ainsi. “Nous n’avons pas les trois A : l’administration, l’armée et l’argent. C’est ce qui fait que les choses évoluent ainsi. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’avons pas changé d’avis et que nous savons que c’est la voie la plus honorable. Et nous pensons que c’est cela qui sortira ce pays de l’ornière. Ce n’est pas en multipliant les ressources ou les mouvements de soutien chaque année que l’on créera la paix dans ce pays. Ce n’est pas possible. Nous disons au peuple de rester résilient. Nous n’allons jamais inviter le peuple à la violence. Nous ne le ferons pas. Si c’est ce que certains attendent, ils vont attendre longtemps. Parce que nous ne venons pas pour chercher le pouvoir. Nous venons pour l’administrer au nom du peuple et pour le peuple. Nous ne pouvons donc pas inviter ce peuple à détruire ce qui a été acquis au prix de longues années de dur labeur. Nous ne sommes pas là pour cela.”
L’article Edouard Zoutomou : “Nous n’allons jamais inviter le peuple à la violence” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.