Dr Thierno Amadou Diakité : « Lorsque Dieu a recommandé le jeûne, il l’a imposé à ceux qui sont en bonne santé »

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Ce samedi 1er mars 2025 marque le premier jour de Ramadan chez les musulmans.

Pendant un mois, les fidèles vont s’abstenir de manger et de boire de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

Cependant, cette prescription divine n’est pas sans exception. Pour en savoir davantage sur ce que dit l’islam concernant les personnes dispensées du jeûne, notre rédaction s’est entretenue avec le Docteur Thierno Amadou Diakité.

Selon ce prédicateur islamique, le jeûne n’est pas une obligation pour certaines catégories de personnes dans des circonstances spécifiques.

« L’islam est une religion qui prend tous les aspects de la vie en compte. Le jeûne n’est pas imposé aux malades, aux prisonniers, aux femmes en état de menstrues, aux femmes venant d’accoucher, aux esclaves dépendant d’un maître qui ne respecte pas les principes de l’islam, aux enfants non pubères, ni aux personnes très âgées dont les organes sont affaiblis et qui ne peuvent rester sans manger », a-t-il expliqué lors d’un entretien accordé à notre rédaction.

Pour les personnes atteintes de maladies incurables et incapables de jeûner, il est prescrit de compenser le jeûne par l’aumône, précise le Docteur Thierno Amadou Diakité.

« Si votre maladie est incurable, et le Ramadan arrive, vous n’arrivez pas à jeûner, vous devez offrir en compensation la ration alimentaire quotidienne d’une personne, et ce pour chaque jour non jeûné ».

Cependant, les malades susceptibles de guérir après le Ramadan devront rattraper les jours manquants après le mois sacré.

Hadja Kadé Barry

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