Disparitions de Foniké et Billo: le MoDeL regrette l’indifférence du peuple

il y a 7 heures 33
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Un an après la disparition d’Oumar Sylla alias Foniké Menguè et de Mamadou Bilo Bah, tous deux leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), l’inquiétude ne cesse de grandir.

Soucieux du sort de ces activistes toujours portés disparus, les cadres du MoDeL (Mouvement Démocratique Libéral) regrettent l’absence de mobilisation face à une situation aussi préoccupante.

Lors de son assemblée générale hebdomadaire tenue ce samedi 12 juillet 2025, le parti a vivement critiqué l’indifférence des Guinéens vis-à-vis des violations répétées des droits humains dans le pays.

« Deux hommes ont disparu, et pendant un an, rien. Oui, rien n’a été fait. Quand je dis rien, je m’inclus dedans. Moi, vous, nous tous. Nous nous sommes contentés de poster des messages : #FreeFoniké, #FreeIBilo. Et nous avons laissé passer les jours… Jusqu’au 365e. Nous n’avons rien fait de concret. Alors à quoi bon se battre pour ce pays ? C’est une question qui revient. Mais malgré tout, je continue de croire que ça en vaut la peine. Mais le chemin est long. Très long. Comme l’a dit un penseur : « Il y a des causes pour lesquelles il ne vaut même pas la peine de se battre. Se battre pour ces causes, ce serait comme s’immoler par le feu pour éclairer le chemin à des aveugles » », a dénoncé Aliou Dalein Diallo, chargé de l’implantation du parti.

Il souligne que ces deux figures emblématiques de la société civile guinéenne se sont engagées sans relâche pour la justice, l’État de droit et la démocratie.

« Pas pour eux seuls, mais pour nous tous. Pour nos enfants et pour nos petits-enfants. Il est donc temps d’assumer nos responsabilités. Car Dieu seul ne peut pas tout faire. Il y a plus de 7 milliards d’humains sur terre, tous attendent que Dieu agisse. Mais Dieu ne viendra pas régler nos problèmes à notre place. Nous devons nous lever. Nous devons parler. Nous devons agir. », a-t-il martelé.

À noter que, malgré les multiples appels de la société civile, de partis politiques et d’organisations internationales pour faire la lumière sur cette affaire, l’enquête ouverte par le parquet reste pour l’heure sans suite.

Hadja Kadé Barry 

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