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Le tribunal correctionnel de Dixinn a condamné Aboubacar Kalo Camara à six (6) mois dont quatre (4) assortis de sursis pour des délits de détention, consommation et vente de substance.
Dans la même décision prononcée ce mercredi 3 septembre 2025, cette juridiction a déclaré Alhassane Diallo, Cheick Mohamed Kamano non coupables de ces faits avant d’ordonner leur remise en liberté et à la destruction de la subsistance saisie placée sous scellé.
Lors des débats, ils ont tous nié les faits à leur reprocher. Aboubacar Kalo Camara qui a été le premier a être appelé à la barre, n’a deigné donner le moindre détails sur les circonstances de son arrestation. Lorsque le procureur a voulu savoir pourquoi alors il a été mis aux arrêts par les agents de sécurité en patrouille, le jeune a répondu :
« Je ne sais pas. J’étais arrêté tranquillement à Hamdallaye à l’attente d’un ami quand des personnes habillées en civile sont venues m’arrêter », a-t-il soutenu. N’étant pas convaincu de cette déclaration, le procureur Lamine Touré s’est illustré à retracer le film de l’opération menée par les agents commis à la tâche. Une manière de confondre le prévenu aux faits qu’on lui reproche sans succès. « On m’a pris avec rien », se résume Aboubacar Kalo Camara.
Succédé à la barre par ses deux co-prévenus, Cheick Mohamed Kamano et Alhassane Diallo, ceux-ci ont également nié. Le premier déclare avoir été sur les lieux (Hadallaye plaque Cellcom) pour répondre à un rendez-vous du second. Et c’est ainsi qu’il a été arrêté par des agents. Il n’a pas evoqué le motif de leur rencontre. Ce qui laisse planer le doute du ministère public même si M.Kamano a laissé entendre devant le tribunal, qu’il n’est ni détenteur encore mois consommateur des stupéfiants.
« J’ai appelé Alhassane pour qu’on se rencontre à Hamdallaye. Aux environs de 19h alors que je l’attendais on est vrnu m’arrêtém’arrêter. Je n’avais que mon sac, mon téléphone et un un montant de 300 milles francs guinéens. A part ça, je n’avait rien d’autres. Je ne fume pas, je ne connais même pas où on consomme la drogue », a-t-il lancé.
Aviez-vous des antécédents avec les agents pour qu’ils viennent vous arrêtez comme ça ? interroge le procureur.
« Non », a répondu Cheick Mohamed Kamano. Pourquoi vous aviez reconnu les faits qu’on vous reproche à l’enquête préliminaire et ici vous êtes en train de nier ?
« Je n’avait pas reconnu », répond à nouveau le prévenu. Vos déclarations ont été inventés alors ? enchaîne le magistrat.
« Je ne sais pas », s’est défendu le prévenu.
Son co-prévenu Alhassane Diallo adopte la même ligne de défense.
« Quelle variété de substance vous consommez ? De la cusch ? Du cannabis questionne le procureur. « Je ne consomme rien de tout ça », répond t-il.
Le procureur se dit surpris de la dénégation systématique dans laquelle Alhassane Diallo, Cheick Mohamed Kamano et Aboubacar Kolo Camara se sont inscrits rappelant ainsi, l’existence du scellé dont les pièces sont versées au dossier de la procédure. C’est pourquoi dans ses réquisitions il a demandé au tribunal de les retenir tous dans les liens de la prévention. Ensuite, de les condamnés à six (6) mois d’emprisonnement et au paiement d’une amande d’un (1) million de francs guinéens chacun.
La défense pour sa part, avait plaidé le tribunal de constater que ces clients sont des délinquants primaires. Pour se faire, l’avocat l’a sollicité de leur accorder des larges circonstances atténuantes.
Il faut rappeler que Alhassane Diallo, Cheick Mohamed Kamano et Aboubacar Kalo Camara sont en détention depuis le 11 août 2025. Les deux premiers recouvrent leur liberté à travers la décision rendue par tribunal. Quand au dernier, il retourne en prison pour purger le reste de sa peine.
Saidou Lébêré
L’article Détention, consommation et vente de substance : un jeune écope deux mois d’emprisonnement est apparu en premier sur Mediaguinee.com.