De la 24è place au BEPC à la 1ère de la République au BAC : l’incroyable revanche de Sékou Keïta, lauréat en SM

il y a 5 heures 37
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De la déception à la détermination, Sékou Keïta, 1er au bac 2025, incarne parfaitement cet adage : « ce n’est pas fini tant que ce n’est pas gagné ».
Après avoir terminé 24e de la région de Conakry au BEPC, Sékou Keïta aurait pu tout abandonner. Mais au contraire, il a transformé son échec en moteur de réussite. Deux ans plus tard, il devient le 1er de la République au baccalauréat unique, session 2025, dans la filière Sciences Mathématiques. Retour sur un parcours exemplaire, porté par la discipline, la vision, et une foi inébranlable en ses capacités.

« Je voulais être 1er, je suis devenu 1er ». Ces mots, chargés de sens et d’émotion, résument à eux seuls le combat silencieux mené par Sékou Keïta, jeune élève de Jean Mermoz, aujourd’hui major national du baccalauréat 2025. Si son nom résonne aujourd’hui comme celui de l’excellence scolaire, son parcours est d’abord celui d’une résilience hors norme.

Lors de son passage au BEPC, le jeune « Conakryka » visait déjà la première place. « Je voulais être le 1er de la région, mais malheureusement, j’ai été le 24e. Je m’étais découragé, mais je me suis dit que non, ce n’est pas fini. Il y a le bac qui arrive, je peux être le 1er de la République », confie-t-il avec lucidité et détermination.

Une stratégie gagnante

Loin de se laisser abattre, Sékou s’impose une discipline de fer. Cours intensifs, révisions anticipées, planification minutieuse, et surtout une vision claire : devenir le meilleur. C’est pourquoi dès la 11e année, il entame des révisions des programmes de terminale en mathématiques, physique et chimie. Objectif : maîtriser les fondamentaux avant même d’y être officiellement confronté.

« Je me suis fixé des petits objectifs : terminer les programmes, atteindre 18 de moyenne, puis maintenir le cap. Le travail était intense, parfois de 9h à 18h à l’école, puis de minuit à 6h chez moi », explique-t-il, laissant apparaître un rythme draconien, doublé d’une distance quotidienne entre Tombolia et la Tannerie, mais qu’il a tenu avec rigueur et passion.

Créer un cercle d’élite

Lucide sur les limites de l’environnement scolaire classique, Sékou décide de sortir de sa « zone de confort ». Il s’entoure alors des meilleurs élèves de Conakry, issus de diverses institutions : Sainte-Marie, Saint-Georges, etc. Ensemble, ils forment un « cercle d’élites », une sorte de club d’émulation où l’on partage méthodes, exercices ciblés et informations sur les examens.

« Un bon élève en terminale n’est pas celui qui fait le plus d’exercices, mais celui qui est stratégique et informé. Il faut savoir ce qui est le plus probable à l’examen et le travailler efficacement », insiste-t-il.

Ému et fier, Sékou savoure aujourd’hui le fruit d’un travail de longue haleine. « C’est un sentiment de satisfaction. Ce n’est pas le fruit du hasard. C’est une fierté pour moi, ma famille, mes encadreurs, mes amis », a-t-il lancé, sans oublier ce message fort, en guise de remerciements aux institutions : « Je remercie ma famille, mes professeurs, ainsi que le Président de la République et le Ministère de l’Enseignement pour l’organisation réussie de ces examens. »

Un message d’espoir

À ses camarades qui n’ont pas été admis, il lance un message puissant : « Ne jamais abandonner ». Il les invite à croire en eux, à sortir de leur routine et à viser plus haut. « Même si tu tombes, relève-toi. Rien n’est perdu. »

Sékou Keïta, le désormais nouvel étudiant, ambitionne de devenir Ingénieur en Informatique, un domaine où rigueur et innovation vont de pair. 

Sâa Robert Koundouno 

 

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