Dadis gracié: « on s’en fout royalement de tous ceux qui pensent que c’est à connotation politique » (L. Koulemou)

il y a 20 heures 72

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La grâce présidentielle accordée au capitaine Moussa Dadis Camara, pour des raisons de santé, est accueillie avec ferveur et allégresse par ses proches. Le samedi, 05 avril 2025, la jeunesse de la communauté forestière du district de Kendoumayah, (Coyah) y a initié, au rond-point de la localité, un évènement festif, pour exprimer à là fois sa reconnaissance, sa satisfaction et son soutien indéfectible au Général d’armées Mamadi Doumbouya, président de la transition, pour sa décision.

C’est Monsieur Laurent Koulémou, ancien directeur technique du Groupe Djoma média qui a officié la cérémonie. Il était accompagné de ses proches, amis et collaborateurs.

Fortement mobilisés pour l’occasion, ces jeunes, tous de tee-shirt blancs vêtus sur lesquels, les photos du Capitaine Dadis et du Général Doumbouya sont estampillés, scandaient: »Dadis-Doumbouya », »Vive la continuité », ou »Vive le Gal Mamadi Doumbouya » ont vivement manifesté leur joie et leur allégresse suite à cette Grâce présidentielle qui a conduit à la libération du capitaine Moussa Dadis Camara ancien président de la Transition de la Guinée entre 2008 et 2009. Ils disent avoir accueillis avec beaucoup d’émotions ce geste favorisant la reconnaissance aux multiples actions posées pour l’unité nationale et la réconciliation des fils et filles de la république Guinée.

« Nous souhaitons santé et prospérité au Gal Mamadi Doumbouya dans ses projets. Que Dieu Tout puissant et nos ancêtres le Bénisse et le protège. Nous jeunesse de Kendoumayah, ravie et reconnaissant pour ces multiples actions en faveur de la paix, de l’unité nationale et du développement vous remercions et adhérons aux idéaux prônés par le chef de l’Etat, Notre Champion, son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, digne fils de la Guinée. », a déclaré Vincent Koulémou, président de la jeunesse forestière de Kendoumayah.

En prenant part à cette cérémonie, Laurent Koulémou, a remercié la jeunesse de Kendoumayah pour l’avoir choisi comme parrain de la jeunesse. Il a ensuite déclaré que cette grâce ne pouvait passer inaperçue au regard de ce que le Capitaine Dadis a eu à incarner pour la Guinée. C’est pourquoi, il a félicité et encouragé les initiateurs pour leur démarche.

Membre de la famille du capitaine Moussa Dadis, Laurent Koulémou a ensuite déclaré que cette grâce représente une grande joie pour lui.

« Il faut séjourner en prison pour savoir que la liberté n’a pas de prix. En fait, c’est comme quelqu’un qui séjourne en prison, ou un malade qui sort de l’hôpital, la personne qui le fait sortir de l’hôpital, qui le fait sortir de la prison, c’est comme un sauveur. Parce que la liberté n’a pas de prix. Donc cette joie est tellement immense que nous voulons la célébrer, toutes les nuits, tous les jours sans cesse. Parce que c’est vraiment une occasion pour nous de sentir la chaleur avec notre frère. Parce que, ça fait plus de trois ans qu’il n’a pas partagé de repas avec nous. Ça fait trois ans qu’on n’a pas communié ensemble. Ça fait trois ans qu’il n’y a pas de causerie familiale, il n’y a pas de soirée, les contes de chez nous. Il n’y a pas de proverbes qu’il nous raconte. Donc ça, ça nous avait manqué, nous, ses enfants. Donc le fait d’être libérés et qu’on s’assoie ensemble pour dîner, pour partager le pain quotidien, c’est vraiment une joie, c’est la chaleur familiale. C’est ça qui nous a manqué et voilà ce que le président Doumbouya nous a donné », s’est-il exprimé.

A partir du moment où le Capitaine Dadis a bénéficié de cette grâce, celui qui se fait affectueusement appeler Souapey a tenu à rassurer le président de la transition que leur soutien à son égard est sans équivoque.

« A partir de là nous soutenons le Gal Doumbouya sans équivoque. Comme je l’ai dit tantôt, j’avais fait un post, J’ai dit on s’en fout royalement de tous ceux qui pensent que c’est à connotation politique ou pas, l’essentiel, notre fils est libéré. Point barre. Nous, nous nous réjouissons de sa liberté », a-t-il conclu.

Alhassane Fofana

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