CRIEF : la partie civile réclame à Dr Ousmane Kaba et Cie 22 millions de dollars, le ministère public requiert la relaxe

il y a 5 heures 26
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À la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières, le procès de Dr Ousmane Kaba, Boubacar Barry, Mansa Moussa Sidibé, Moussa Condé dit Tata Vieux et China National Fisheries Corporation est entré dans sa phase de plaidoiries et réquisitions ce lundi 7 avril 2025.

Tout a commencé par la partie civile. Dans un bref discours, son avocate a sollicité auprès de la Chambre de jugement que les prévenus soient retenus dans les liens de la culpabilité pour faux et usage de faux en écritures publiques et abus de confiance au préjudice de la société Bankina Pêche.

Conséquemment, Me Téninké Touré a demandé la condamnation de Dr Ousmane Kaba, Boubacar Barry, Mansa Moussa Sidibé, Moussa Condé dit Tata Vieux et China Fisheries Corporation au paiement de 22 millions de dollars pour toute cause de préjudice confondu.

L’avocate a rappelé que Bankina Pêche travaillait avec China National Fisheries Corporation depuis 1993. Celle-ci, selon Me Teninké Touré, a abusivement rompu ce contrat en 1997 pour s’engager dans une convention-cadre avec le gouvernement guinéen en se faisant passer pour le gouvernement chinois.

« Comment l’ancien partenaire de Bankina Pêche peut-il devenir d’un seul coup le gouvernement Chinois dans cette convention ? », s’est-elle interrogée.

L’avocate s’est aussi montrée formelle. La société China National Fisheries Corporation exploitait les licences de Bankina Pêche dans le cadre de l’exécution de la convention sino-guinéenne.

Elle a conclu pour dire qu’il s’agit d’une convention mensongère signée par les anciens ministres qui aurait mis les 1500 travailleurs de Bankina Pêche au chômage et bloqué les activités de la société.

À la suite des plaidoiries de l’avocate de la partie civile, le ministère public a requis la relaxe en faveur des prévenus sur le fondement des dispositions de l’article 544 du code de procédure pénale.

Amiata Kaba, le substitut du procureur spécial qui officiait a affirmé qu’aucune preuve n’a été rapporté au cours des débats tendant à retenir les anciens ministres dans les liens de la culpabilité pour faux et usage de faux en écritures publiques et abus de confiance.

Sékou Diatéya

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