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Le processus de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution se poursuit en Guinée. Ce vendredi 18 juillet 2025, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a organisé un atelier à l’intention des directeurs des Écoles normales d’instituteurs, des chefs de départements et de plusieurs cadres du secteur. L’atelier s’est tenu au Centre de formation professionnelle de Matoto, à Conakry. Objectif, permettre aux participants de s’approprier le contenu du projet afin de le relayer, notamment auprès des enseignants formateurs.
Présidant la rencontre, le chef de cabinet du ministère, Alpha Saliou Kourouma, a rappelé l’importance de ce texte fondamental :
« Ce projet de Constitution est l’affaire de tous les Guinéens. Il n’a jamais existé de Constitution propre à une région. Depuis 1958, nous avons une Constitution pour toute la Guinée. Si ce nouveau texte est adopté, il pourra guider nos actions et renforcer notre participation au développement socio-économique du pays », a-t-il déclaré.
Une partie du projet est consacrée à l’éducation. Le conseiller principal de la ministre, Mahmoud Condé, chargé de la présentation, a insisté sur la nécessité d’une bonne compréhension du texte :
« Tous les directeurs doivent être outillés pour vulgariser à l’échelle du territoire national le projet de la nouvelle Constitution. Il s’agit d’un exercice de pédagogie citoyenne afin que chacun puisse faire un choix éclairé. Un accent particulier est mis sur les dispositions relatives à l’éducation, notamment l’enseignement technique et la qualité de la formation, pour bâtir un capital humain compétent », a-t-il souligné.
Parmi les participants, Amadou Sara Diallo, directeur de l’École normale d’instituteurs de Dubréka, a salué l’initiative :
« C’est essentiel que la population soit informée du contenu de la Constitution avant qu’elle ne soit soumise au vote. Nous, acteurs de l’éducation, avons un rôle central à jouer. Nous allons mobiliser les formateurs et les élèves-maîtres, leur expliquer les dispositions qui les concernent, pour que chacun puisse ensuite sensibiliser son entourage », a-t-il affirmé.