CRIEF: l’exécution de l’arrêt de la CEDEAO en faveur de Dr Diané n’est pas pour maintenant

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L’ex ministre de la défense nationale et des affaires présidentielles sous Alpha Condé a de nouveau comparu dans la soirée du mercredi 09 octobre 2024 devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières à Conakry. En lieu et place de la continuation des débats dans le dossier, les avocats de la défense ont annoncé leur retour pour encore demander à la Cour d’ordonner au parquet d’exécuter l’arrêt de mise en liberté décidé par la Cour de justice de la CEDEAO pour permettre à leur client de se défendre normalement.

L’avocat de la partie civile a trouvé que c’est un faux débat. Pour Me Pépé Antoine Lama, la Cour n’est nullement garante de l’exécution de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Le parquet a abondé dans le même sens. Finalement, le juge a rejeté la demande des avocats de la défense arguant que la Cour n’est pas garante de l’exécution de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Yaghouba Conté n’a pas fini de prononcer sa décision, Me Almamy Samory Traoré et Me Sidiki Bérété ont pris leurs effets pour sortir de la salle d’audience. La cour a ensuite renvoyé l’affaire au 16 octobre pour la suite de débats.

Dr Mohamed Diané est poursuivi pour détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et enrichissement illicite. Le prévenu ne reconnaît pas ces faits. Il y a quelques mois, il avait demandé à ses avocats de suspendre leur participation au dossier avant de refuser de répondre aux questions de la Cour et des parties au procès tant que la décision de mise en liberté prononcée en sa faveur par la Cour de justice de la CEDEAO n’est pas exécutée.

C’est dans ce contexte que le juge en charge du dossier a ordonné l’identification des immeubles du prévenu par les soins du directeur national des domaines et cadastres. Les débats pourraient porter sur cette question à la prochaine audience, probablement sans les conseils de la défense.

Sékou Diatéya

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