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La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment rendu une décision condamnant l’État guinéen pour violation des droits fondamentaux de plusieurs citoyens.
Cette décision, qui fait suite à des requêtes déposées par neuf victimes, toutes du FNDC au moment des faits, met en lumière des atteintes graves aux libertés individuelles et aux principes démocratiques en Guinée.
Après avoir examiné les faits et entendu les arguments des deux parties, la Cour a statué sur sa compétence et a déclaré les requêtes recevables. Sur le fond, elle a reconnu que l’État guinéen a violé plusieurs droits des requérants, notamment : le droit au respect du domicile privé, le droit à la liberté individuelle, le droit à la liberté de réunion, le droit à la liberté d’opinion et d’expression, le droit à la liberté de manifester, le droit à un procès équitable.
Ces violations, qui témoignent d’un contexte préoccupant en matière de respect des droits de l’homme en Guinée, ont conduit la Cour à sanctionner l’État guinéen de manière significative.
Dans sa décision, la Cour de justice de la CEDEAO a condamné l’État guinéen à verser cinq millions (5 000 000) de francs CFA à chacune des neuf victimes en réparation du préjudice psychologique subi. Il s’agit de : Abdourahamane Sanoh, Badara Aliou Cheikna Koné, Sékou KOUNDOUNO, Ibrahima Diallo, Abdoulaye Oumou Sow, Mamadou Baillo BARRY, Alpha Soumah, Mamadou BAH, Mamadou SANOH
L’État guinéen a également été condamné à prendre en charge les frais de la procédure.
Cette condamnation marque une avancée significative pour la protection des droits humains en Guinée et dans l’espace CEDEAO. Elle rappelle aux États membres l’importance du respect des libertés fondamentales et du droit à un procès équitable.
Elle met également en évidence les dérives autoritaires et constitue une opportunité pour la Guinée d’engager des réformes en faveur d’un meilleur respect des droits et libertés.
Si l’État guinéen venait à ignorer cette condamnation, cela poserait la question du respect des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO et de l’effectivité du cadre juridique régional en matière de protection des droits humains. En revanche, si cette décision est exécutée, elle pourrait marquer un tournant vers un État de droit plus fort en Guinée.
ABDOURAHAMANE SANOH AND 7 ORS v STATE OF GUINEA FRN
DOURA