Conakry : l’atelier de renforcement des capacités des gestionnaires budgétaires du MEPU-A prend fin sur une note d’espoir

Après cinq jours d’intenses travaux, l’atelier de renforcement des capacités des gestionnaires budgétaires des structures déconcentrées du Ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a pris fin ce vendredi, 23 mai 2025, à Conakry. Présidant la clôture de la cérémonie, le Secrétaire général du Ministère, Youssouf Boundou Sylla, a dit garder espoir sur les enjeux cruciaux liés à la gestion rigoureuse et transparente des ressources publiques afin de garantir une meilleure gouvernance financière à la base, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans son intervention, Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du MEPU-A, a insisté sur la responsabilité qui incombe aux gestionnaires dans l’application des politiques publiques.

Youssouf Boundou Sylla, secrétaire Général du MEPU-A

« Chers participants, quand je vois vos visages, un sentiment d’assurance naît en moi. Je ne sais pas si vous mesurez l’importance de la formation intense que vous venez de suivre concernant le processus de gestion budgétaire. Savez-vous pourquoi le président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, a exigé que 20 % des budgets alloués aux départements respectifs soient transférés aux structures déconcentrées ? Connaissez-vous la raison ? Je pense qu’il faut reprendre cette formation, car elle aurait dû commencer par des cas pratico-pratiques. Le doyen aurait dû vous le rappeler. Cela prouve suffisamment le rôle que vous jouez dans l’application des politiques publiques au sein de vos préfectures respectives. Cela fait plus de trois ans qu’il l’a dit. On fait la même chose : 20 % des budgets ministériels sont alloués aux structures déconcentrées à travers des délégations de crédits. Je pense que le terme délégation de crédits est désormais bien compris. Vous comprenez donc l’importance que vous avez, que vous représentez pour vos départements respectifs. Je parle de vos collègues ailleurs, mais pour ce qui vous concerne, c’est le Ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation. Je suis convaincu que ces cinq jours d’intenses travaux vous ont permis de détailler toutes les difficultés auxquelles vous êtes confrontés dans l’exercice de vos fonctions, et que les experts ont apporté des solutions vous permettant désormais d’être efficaces et opérationnels sur le terrain. Sachez simplement que vous n’êtes pas là pour gripper la machine. Vous êtes là pour faciliter les choses. Mais pas à n’importe quel prix. Il faut rester stricto sensu dans le respect des procédures administratives et financières. La bonne gouvernance, c’est cela. On ne s’amuse pas avec les fonds publics. On doit d’abord produire des résultats, produire les rapports techniques et financiers, dans lesquels doivent figurer toutes les pièces justificatives », a déclaré monsieur Sylla.

Pour sa part, Mohamed Kourouma, chef de la DAF du MEPU-A, a salué l’engagement des participants et la qualité des échanges. Il a rappelé que la gestion budgétaire ne se limite pas à une obligation administrative, mais constitue un pilier important de la crédibilité des institutions.

Mohamed Kourouma, chef de la DAF du MEPU-A

« Nous voici aux termes de cet important atelier de formation consacré aux procédures de gestion budgétaire, afin d’assurer une gestion saine et rigoureuse des ressources financières mises à votre disposition. Permettez-moi tout de même d’adresser mes félicitations à chacun de vous pour votre participation active et surtout pour votre engagement tout au long de cette journée de travail. Je tiens également à remercier les formateurs. La gestion budgétaire n’est pas une simple obligation administrative ; elle est le fondement de la crédibilité de nos institutions. En tant que gestionnaires, nous avons le devoir de maîtriser les outils et les procédures qui garantissent l’optimisation des dépenses et le respect des normes. Cet atelier nous a permis de renforcer notre compréhension des mécanismes essentiels. Chers participants, je vous encourage vivement à mettre en pratique les acquis de cette formation », a dit Mohamed Kourouma.

Au nom des participants, Moussa Kamano, chef de la section gestion des ressources financières et matérielles à la Direction préfectorale de l’éducation (DPE) de Koubia, a exprimé le souhait de voir ce type de formations se pérenniser.

Moussa Kamano, chef de la section gestion des ressources financières à Koubia

« Les participants souhaitent pérenniser de tels renforcements des capacités des gestionnaires des ressources financières et matérielles. Ils demandent également de doter ces gestionnaires de kits informatiques et d’accessoires en vue d’optimiser les résultats, d’allouer à temps les ressources aux services déconcentrés, d’élargir les renforcements des capacités aux membres des CDE dans le cadre de la gestion des subventions, et de restituer les acquis de l’atelier aux autres cadres des structures déconcentrées. Enfin, conscients des enjeux que représentent de telles formations, les participant(e)s remercient les facilitateurs pour la qualité de leurs prestations. Je remercie M. le ministre de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation, à travers le chef de la DAF, pour cette initiative visant à renforcer les capacités des acteurs à la base », a-t-il laissé entendre.

Ismaël Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 624 69 33 33

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