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Touché dit-il, « dans son honneur et dans sa dignité » suite à la publication d’un article de presse sur le site d’information Inquisiteur.net, dans lequel Charles dit être accusé d’avoir fait incarcérer sa maîtresse (Marie Louise Wilkinson ndr) qui serait venue lui réclamer les droits de son enfant âgé de cinq ans, le ministre Wright decide d’en découdre avec le journaliste Mamoudou Babila Keïta.
Pour Charles Wright, l’information donnée par notre confrère « contraste avec la réalité… il s’agit d’une manipulation, qui consiste à se servir de la jeune dame, dans le seul but de nuire à sa réputation ».
« Un journaliste qui n’a pas de limite. La vie privée des gens, tu t’invites dedans, on te manipule. Il dit : j’ai appelé le conseiller politique des États-Unis. Tu dis : Charles a violé. Tu ne sais même pas ce qui s’est passé pendant cinq ans (…) Aujourd’hui Charles devient ministre d’État, il engage des poursuites, il y a des malhonnête tapis dans l’ombre qui utilise une femme pour dire il faut le déstabiliser, ça ne me fait absolument rien, je ne commente même pas », a-t-il averti devant les patrons de presse.
Parlant du journaliste Babila Keïta, le ministre d’État dit détenir son audio. D’après lui, celui-ci serait en complicité avec un magistrat qui tirerait les ficelles.
« M. Babila, j’ai son audio avec moi, il traite avec un magistrat qui lui dit je vais tout mettre à la place publique. Ils entretiennent la fille, depuis quatre mois ils sont en train de préparer ça, on a dit de passer à l’offensive maintenant. Où on va avec tout ça ? », s’est-il interrogé.
Concernant l’enfant, il jure l’avoir bien encadré et dit ne pas comprendre le fait qu’on serve de ce dernier pour l’atteindre.
« Un enfant que moi j’ai entretenu, et on veut l’utiliser pour des fins personnelles. L’enfant est en danger, quel danger ? On passe par des gens pour des futilités, ce n’est pas normal. C’est pour vous dire jusqu’où les gens connaissant la force de la presse pour nuire à l’état des personnes, on dit la cour royale, c’est la presse. Moi je veux que la presse dise que ça ne passera pas par moi, allez régler vos comptes ailleurs. Très malheureusement, derrière ça il y a l’argent, derrière ça c’est la manipulation. Vous pensez que c’est de gaieté de cœur quand les gens parlent de votre vie privée, vous avez une famille quand-même, vous avez des gens qui croient en vous. Mais ils prennent du plaisir par rapport à ça. Un journaliste qui prépare des montages pour une ambition d’une femme qui dit qu’il faut qu’elle parte à l’étranger, toi tu te prêtes à ça. J’ai toutes les informations. Qui l’a manipulé, mais ces complices-là, vont tous répondre. Moi je n’ai pas de problème parce que je ne céderai même pas (…). Mais c’est pour vous dire jusqu’où certains peuvent être responsables. On dit inquisiteur quand le groupe a été bloqué vous étiez les premiers à vous lever pour dire il faut que le site soit libéré, aujourd’hui c’est le même site qui fait des pagailles. Quelles sont les précautions que vous prenez ? La seule voie de recours qu’on a aujourd’hui, c’est la loi. Un ministre ne peut pas porter plainte ? Il faut arrêter ça », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana