CAN 2025 : quatre sélectionneurs menacés de rater la compétition !

À quelques mois du début de la CAN 2025, la tension monte sur plusieurs bancs africains. Entre performances décevantes, conflits internes et attentes populaires toujours plus pressantes, quatre sélectionneurs pourraient être remerciés avant même le début du tournoi.

Le Nigeria, l’Égypte, le Bénin et le Cameroun traversent chacun une période critique, où le moindre faux pas pourrait coûter cher. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour ces équipes, déjà confrontées à une pression médiatique et populaire intense.

CAN 2025 : quatre sélectionneurs sur la sellette avant le coup d’envoi

À quelques semaines de la CAN 2025, la pression est intense sur plusieurs bancs africains. Entre résultats décevants, conflits internes et attentes populaires, quatre sélectionneurs pourraient être limogés avant même le début du tournoi.

Éric Chelle fragilisé après l’échec aux barrages

Arrivé en janvier 2025 pour relancer des Super Eagles en crise, Éric Chelle avait redonné espoir à son équipe en assurant une qualification pour les barrages du Mondial 2026, grâce notamment à un retentissant 4-0 contre le Bénin lors de la dernière journée. Mais après avoir éliminé le Gabon en demi-finale, le Nigeria a été stoppé par la RDC en finale des barrages aux tirs au but. La désillusion sportive a été aggravée par la polémique née de ses accusations sur le recours au vaudou par les Congolais, irritant fédération et médias. Entre échec sportif et communication hasardeuse, Chelle est désormais sur un siège éjectable, alors que le public nigérian exige une équipe dominante à chaque sortie.

Hossam Hassan en conflit avec les médias

En Égypte, Hossam Hassan vit un paradoxe similaire : qualifier les Pharaons pour la CAN et la Coupe du Monde n’a pas suffi à calmer les critiques. Des matchs amicaux récents, avec un nul contre le Cap-Vert et une défaite face à l’Ouzbékistan, ont déclenché une déferlante de reproches. Ses déclarations sur les « erreurs individuelles » des joueurs ont été mal perçues, accentuant l’impression d’un manque de vision tactique et de leadership clair.

Gernot Rohr sous pression au Bénin

Le Bénin, dirigé par Gernot Rohr, connaît également des tensions. Malgré une qualification pour la CAN après deux absences consécutives, la dynamique s’est brisée avec une lourde défaite 4-0 contre le Nigeria et un revers 3-0 en amical contre le Burkina Faso. Les critiques sur ses choix tactiques et sa gestion des jeunes joueurs se multiplient, et le président de la fédération a publiquement demandé sa démission. Rohr aborde la CAN dans un climat hostile, et sa présence sur le banc n’est plus certaine.

Marc Brys dans une crise politique et sportive au Cameroun

Enfin, Marc Brys est au centre de la situation la plus instable au Cameroun. Nommé par le ministère des Sports sans aval de la FECAFOOT, il est en conflit ouvert avec Samuel Eto’o, avec échanges tendus et mises en cause publiques. La défaite face à la RDC en demi-finale des barrages n’a fait que renforcer les doutes. Même qualifié pour la CAN, Brys évolue dans une instabilité chronique, où le moindre faux pas pourrait coûter sa place.

Ces quatre sélectionneurs partagent un point commun : à l’approche de la CAN 2025, leur avenir se joue maintenant. Insuffisance de résultats, communication problématique ou conflits institutionnels… un changement de direction avant le tournoi reste une possibilité très réelle.

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