PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
63 jours après l’élimination de l’Algérie à la CAN 2023, Youcef Atal se livre. Le défenseur latéral droit des Fennecs a péniblement vécu cet épisode. Entre désillusion et regrets, il a évoqué l’élimination et a eu une pensée vers Djamel Belmadi.
Les Fennecs, pourtant considérés parmi les favoris de la CAN 2023, ont été éliminés dès les phases de groupe de la compétition. Pourquoi ce revers ? Selon Youcef Attal, répondre à cette question est un défi de taille. L’international algérien, dans des propos relayés par SoFoot, a évoqué plusieurs facteurs, dont la pression et le manque criant de réalisme, de la part de son équipe.
Youcef Atal revient sur la CAN 2023 de l’Algérie
« Trouver des explications reste très complexe. Même aujourd’hui, je suis en quête de réponses. Nous avions bien préparé notre séjour au Togo pour nous acclimater à la chaleur, tout semblait parfait. Nous étions pleins de confiance, le groupe était uni, tout était réuni pour une grande CAN 2023. Lors du premier match contre l’Angola, nous avons bien entamé la rencontre en marquant et en pratiquant un beau jeu. En seconde période, nous avons reculé sans raison apparente. Tout ce que nous redoutions est arrivé, c’était inexplicable… Les buts ne venaient pas, nous commettions beaucoup d’erreurs », témoigne-t-il.
Un simple match nul aurait suffi aux Fennecs pour passer au tour suivant. D’après Attal, la pression des supporters et la soif de victoire ont été les facteurs de la défaite face à la Mauritanie. « Quand 45 millions de personnes sont devant leur télévision en espérant une victoire, certains joueurs peuvent ressentir cette pression. Jouer en club et représenter l’Algérie, ce n’est pas la même chose. Nous devons savoir transformer cette pression en énergie positive, pas en négative », juge-t-il.
« Le match nul nous aurait convenu, mais nous étions sur le terrain pour gagner. Il nous a manqué beaucoup de choses, nous devions être plus concentrés… Même aujourd’hui, cela me pèse d’en parler, c’est un goût amer. Avec la CAN au Maroc et les qualifications pour la Coupe du monde qui arrivent, nous devons avancer rapidement », ajoute-t-il. Interrogé également sur le départ de Djamel Belmadi à la tête de l’Algérie, Youcef Attal exprime sa peine.
Après la CAN 2023, Youcef Atal s’est retrouvé
« Il est difficile de trouver les mots justes. Djamel a tout donné pour ses joueurs et son pays. Il a l’Algérie dans le cœur et a toujours assumé ses responsabilités. Quoi qu’on en dise, c’est un entraîneur qui a rendu des millions d’Algériens heureux dans le monde en remportant la Coupe d’Afrique en 2019 et en dirigeant une équipe invaincue pendant près de trois ans. Pour moi, c’est comme un grand frère, il a toujours été là dans les moments difficiles », confie-t-il.
Évincé par l’OGC Nice à la fin de l’année 2023 pour avoir partagé une vidéo d’un prédicateur palestinien sur Instagram, Youcef Atal a rejoint Adana Demirspor en Turquie lors du mercato hivernal. Dans son nouveau club, il trouve un épanouissement accru. Le joueur algérien ne cache pas sa satisfaction. « Je suis heureux car je suis avec ma famille dans un pays musulman en plein ramadan, que demander de plus ? Pour moi, le football est synonyme de bonheur », affirme-t-il.
« Si tu me l’enlèves, c’est très difficile pour moi, je me réveille le matin sans sourire. J’ai retrouvé cela à Adana. De plus, l’atmosphère dans les stades est aussi chaude qu’en Algérie, et j’adore ça », ajoute l’Algérien. Il attribue cette intégration à son ancien coéquipier à Nice, Mario Balotelli. Il souligne que l’Italien a fortement insisté pour qu’il signe. « C’est le même Mario que j’ai connu à Nice, toujours à rire et à faire des blagues. Il a beaucoup fait pour mon adaptation, c’est un vrai bon gars », termine-t-il.
L’article CAN 2023 : Une star attend 63 jours après et déballe tout ce mardi est apparu en premier sur Afrique Sports.