CAN 2023 : Les joueurs de la Guinée violent un accord avec l’État avant les huitièmes

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La situation est tendue dans la base de la Guinée avant les huitièmes de finale de la CAN 2023 contre la Guinée-Équatoriale. Après avoir réclamé leur prime de qualification qui est finalement arrivée, les joueurs souhaitent en toucher largement plus, comme d’autres pays qualifiés.

Les problèmes de primes ne finiront sans doute pas en Afrique. Après la Gambie qui a animé la galerie avant le début de la CAN 2023 en refusant de s’entraîner et de rallier la Côte d’Ivoire pour des questions de primes, c’est au tour de la Guinée Conakry de se signaler. Depuis ce jeudi, on apprend que les joueurs de Kaba Diawara ont refusé de s’entraîner pour une question de prime de qualification pour les huitièmes de finale. Malgré l’arrivée de la somme prévue, les joueurs guinéens refusent d’émarger et réclament encore plus.

🇬🇳 Comme indiqué par le média guinéen 100% Foot et confirmé par RMC Sport, l’entraînement de la sélection guinéenne prévu ce jeudi, n’a pas eu lieu. En cause: le non-paiement d’une prime de qualification.https://t.co/6KDb3x4L9m

— RMC Sport (@RMCsport) January 25, 2024

L’enchère des joueurs guinéens

C’est une histoire qui ne surprend plus trop mais qui avilit l’image du football africain. En pleine compétition de la Coupe d’Afrique des Nations, avec l’étape des huitièmes de finale qui démarre ce samedi, la Guinée se distingue particulièrement. Qualifié en huitième de finale de la CAN 2023 avec 4 points, tout comme le Cameroun et le Sénégal (9 points) dans le groupe C, le Syli de Guinée est plongé dans une contradiction majeure de prime. En effet, après avoir exigé leur prime de qualification de 10 mille dollars (6 millions de FCFA environ), sans quoi ils ne retourneront pas à l’entraînement, les joueurs sont désormais en train de monter les enchères.

 Les joueurs de la Guinée violent un accord avec l'État avant les huitièmes

Alors que le Ministère des sports a ramené les 10 000 dollars à l’hôtel dans la nuit du jeudi, les joueurs de la Guinée qui avaient entre-temps échangé avec des coéquipiers à eux évoluant notamment avec le Cameroun, le Mali, le Sénégal, etc., ont changé d’avis. D’après les recoupements, ces derniers ont appris que les primes de qualification pour les huitièmes ont déjà été perçues par leurs coéquipiers d’autres sélections. Cette nouvelle a donc mis en colère certains qui non seulement n’ont rien reçu avant de faire grève, mais aussi se rendent compte qu’ils ont l’une des primes les plus faibles du tournoi.

L’accord violé

Ainsi donc, ces joueurs ont refusé de signer pour la réception de leurs primes de 10 mille dollars et exigent désormais au minimum 30 000 dollars comme prime de qualification en huitièmes de finales de la CAN 2023. D’après les informations de mediaguinée qui cite un document officiel, les joueurs de Kaba Diawara sont en train de violer un accord avec l’État. En effet, d’après ce document, les primes sont déjà fixées à l’avance, d’un commun accord. Donc, avant le début de la CAN 2023, la prime de qualification pour les huitièmes est fixée à 10 000 dollars pour les joueurs et le staff technique, et non 30 000 dollars (plus de 18 millions de FCFA).

 Les joueurs de la Guinée violent un accord avec l'État avant les huitièmes

À moins d’une volonté émanant de l’État d’augmenter ladite somme, aucun changement ne peut être réclamé. Actuellement, la situation serait tendue dans le camp de base du Syli National de Guinée avec des joueurs qui boudent l’argent ramené par le ministre des sports. D’après le site mediaguinée toujours, Naby Keita, le vétéran du groupe qui serait accablé d’être le chef de file du mouvement n’en est pour rien. L’ancien joueur de Liverpool serait contre ses autres partenaires qui veulent coûte que coûte un meilleur traitement financier pendant cette CAN 2023.

En tout cas, il s’agit d’une vilaine situation pour l’équipe guinéenne qui aura fort à faire contre la Guinée équatoriale le dimanche prochain à 17h GMT au stade Olympique Alassane Ouattara. Déjà embourbée dans des histoires de primes depuis des années, cette nouvelle épisode en pleine CAN risque de mettre un sacré bordel en ce qui concerne la cohésion. Reste à savoir si la situation va s’améliorer d’ici là et que les manifestants vont se calmer pour se focaliser sur le football exclusivement.

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