CAF : Patrice Motsepe candidat à un 2e mandat de président ? Le verdict tombe !

Élu à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) en mars 2021, succédant à Ahmad Ahmad, le Sud-Africain Patrice Motsepe envisage de briguer un second mandat lors de l’élection présidentielle de l’organisation, prévue pour début 2025.

« En réponse aux sollicitations de nombreux présidents des associations membres de la CAF, des présidents des unions zonales, ainsi que d’autres acteurs influents, le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a finalement décidé de se présenter à nouveau pour l’élection prévue en mars 2025 », a annoncé la CAF ce vendredi dans un communiqué.

Cette annonce fait suite à la 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF, organisée mardi à Addis-Abeba en Éthiopie. Lors de cet événement, une décision notable a été prise : la suppression de la limite d’âge de 70 ans pour accéder aux postes clés de l’institution, y compris celui de président.

Une compétition renforcée pour Motsepe ?

Bien que cette mesure ne concerne pas directement Patrice Motsepe, âgé de 62 ans, elle ouvre cependant la voie à une concurrence accrue avec le potentiel retour de figures influentes de la CAF comme l’Égyptien Hani Abu Rida (71 ans), l’Ivoirien Jacques Anouma (73 ans), le Sud-Africain Danny Jordaan (73 ans) et l’Algérien Mohamed Raouraoua (77 ans).

Des réussites… et quelques zones d’ombre

Patrice Motsepe peut se féliciter d’un bilan largement positif jusqu’à présent, tant sur le plan sportif que financier. Parmi ses succès notables, on compte la performance exceptionnelle du Maroc, qui a atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2022, et une CAN 2023 qui a été marquante pour ses retombées économiques. La CAF a par ailleurs annoncé une réduction significative de son déficit, passant de 28,9 millions à 9,2 millions de dollars. Pour 2024-2025, l’institution prévoit même un bénéfice net de 11,7 millions de dollars – une première depuis longtemps.

Cependant, quelques zones d’ombre subsistent. La CAF est parfois critiquée pour sa supposée dépendance envers la FIFA, illustrée par les hésitations concernant les dates de la CAN 2025. De plus, un récent rapport accablant visant le secrétaire général Véron Mosengo-Omba aurait été dissimulé par Motsepe avant qu’une enquête ne soit finalement ouverte. Malgré ces difficultés, Motsepe bénéficie du soutien de Gianni Infantino et continue d’investir des millions de sa fortune personnelle dans le développement du football africain, ce qui renforce sa position pour une réélection.

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