Bourse de travail : des jeunes syndicalistes mettent en doute la sincérité du mouvement syndical

il y a 5 mois 147
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Des syndicalistes surchauffés ont manifesté à l’entrée de la salle de réunion de la bourse de travail ce mardi.

Invités à prendre part au compte-rendu du mouvement syndical par rapport aux négociations tripartites en cours, ces jeunes ont fait éclater leur colère, pour n’avoir pas réussi à accéder à la salle, où la réunion se tenait finalement a huis-clos.

Visiblement choqués, ils ont dénoncé cette attitude, en intimant les leaders de délocaliser la réunion dans la grande salle située dans l’enceinte de la cour.

Après quelques chaudes discussions sur fond de critiques, le mouvement syndical, conduite par le président du comité de négociation côté syndicat a lâché de l’est. La réunion a donc été ramenée dans la grande salle de réunion

Mais déjà, ces syndicalistes ne croient plus en la sincérité du mouvement syndical. Selon le secrétaire général adjoint de l’union syndicale du slecg de Kaloum, cette posture des responsables syndicaux est à l’antipode des principes qui guident le fonctionnement d’un syndicat.

« Ils (le mouvement syndical) sont en train de tenir ici une assemblée à huis-clos. Or, c’est une assemblée qui est élargie entre le syndicat et la base (…). Nous croyons fermement que ce mouvement syndical passe à côté, ils sont en train de passer à côté. Lorsque la base mandate le mouvement syndical pour aller négocier, quand ils vont négocier, il est de leur devoir de venir faire un compte-rendu à sa base. Si toutefois ils viennent, ils nous appellent à une assemblée générale élargie à la base, et qu’ils font de cette assemblée à huis-clos, ça veut dire qu’ils sont en train de faire des choses qui ne vont pas répondre aux aspirations des travailleurs guinéen », a-t-il déclaré.

Moussa Camara a ainsi invité ses pairs à prendre leur responsabilité désormais car lance-t-il, « il ne faudrait pas que nous ayons confiance à ce mouvement syndical parce que ce qu’ils sont en train de faire est anormal », a-t-il lâché.

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier