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À l’occasion d’une conférence de presse animée par le front pour la défense de la transition, son coordinateur en a profité pour demander la rediscussion du chronogramme de la transition. Bogola Haba puisqu’il s’agit de lui, s’appuie sur les promesses du CNRD et surtout les priorités présidentielles pour faire cette demande qui ne laisse pas certains acteurs inertes, c’est le cas du président du rassemblement national pour le progrès de Guinée.
Cet acteur politique invite Bogola Haba à ne pas seulement se baser sur les promesses du CNRD et priorités présidentielles pour demander une rediscussion, mais plutôt, évaluer d’abord ce qui est fait avant toute rediscussion.
« J’ai suivi avec une attention particulière la sortie du Coordinateur du front pour La Défense de la transition qui demande la rediscussion du chronogramme. Mais je suis surpris qu’il demande simplement la rediscussion alors qu’il y a une autre approche qu’il faille avoir d’abord. Nous savons qu’il y a un accord signé entre la CEDEAO et les autorités de la transition. Pour moi, il faut faire d’abord une évaluation à mi-parcours pour savoir ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait de cet accord. Parce que nous avons dix points contenus dans le chronogramme. C’est à l’issue de cet exercice important qu’on pourrait demander une quelconque rediscussion du chronogramme de la transition. Nonobstant le fait que la CEDEAO a usurpé les droits des acteurs sociopolitiques guinéens en allant s’asseoir avec les autorités de la transition pour signer un accord en plus dynamique. C’est d’ailleurs là où cette institution surannée est coupable de toutes les difficultés sociopolitiques », dénonce le président du parti rassemblement national pour le progrès de Guinée.
Poursuivant, Bella Kamano, acteur politique et journaliste aurait préféré que le FNDT demande que cet accord soit entièrement évalué et discuté par les guinéens et entre les guinéens.
« Lorsque je parle de difficultés sociopolitiques, je veux juste rappeler qu’aujourd’hui, les acteurs politiques guinéens n’ont pas quoi exiger des autorités si ce ne sont pas les résolutions issues du cadre de dialogue. Ce qui fait que les autorités de la transition sont libres de dérouler où pas les dix points du chronogramme de la transition. Parce que les acteurs sociopolitiques guinéens qui sont concernés directement par les étapes de la transition, qui pour certains vont prendre part aux élections, donc, qui vivent la transition ont été trahis par la CEDEAO. Plusieurs de ces acteurs sociopolitiques ne savent le contenu de cet accord et en plus, il est dynamique. Ce qui veut dire que cet accord est élastique c’est-à-dire qu’il peut glisser. Et c’est là où la CEDEAO a trahi les guinéens, J’aurai préféré que le FNDT demande à évaluer avant de rediscuter entièrement cet fameux accord », a dit Bella Kamano.
Mosaiqueguinee.com