Bamako : un réseau de Qnet démantelé, plus d’une centaine de guinéens interpellés

il y a 1 heur 10
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Plus d’une centaine de Guinéens figurent parmi les quelque 400 personnes de diverses nationalités interpellées ce mercredi 12 novembre, lors du démantèlement d’un réseau de Qnet dans la banlieue de Bamako, au Mali.

L’information parvenue à notre rédaction ce jeudi, a été confirmée par le premier secrétaire chargé des affaires consulaires à l’ambassade de Guinée au Mali.

« Il n’y a pas que nos compatriotes. On retrouve presque toutes les nationalités ouest-africaines : Guinéens, Ivoiriens, Léonais, Burkinabés, Sénégalais, Nigériens, Nigérians, entre autres. C’est un réseau de Qnet qui a été démantelés par la Brigade de répression de la traite des êtres humains dans les communes V et VI du district de Bamako. Le commandant de la brigade m’a informé que son équipe a pu mettre la main sur plus de 400 personnes, précisant que le nombre de guinéens serait le plus élevé. L’enquête est en cours. Mais, ce matin, 121 personnes ont été mises à la disposition de l’ambassade », a expliqué Namory Magassouba.

Selon lui, l’ambassade prend actuellement des dispositions pour clarifier la situation. M. Magassouba assure que les victimes seront relaxées, tandis que les personnes impliquées seront présentées devant le parquet. Il précise par ailleurs avoir échangé avec celles qui ont été mises à la disposition de l’ambassade. Toutes se disent victimes du réseau de Qnet.

« On les a contactées en leur promettant un emploi ici. Elles sont venues mettre leur argent, mais au final, elles ne trouvent rien. Souvent, ces premières victimes appellent ensuite leurs proches. Par exemple, moi, je viens, j’ai étudié avec quelqu’un, je le fais venir en lui promettant un emploi. Il arrive, il paie son argent, et moi, je touche un pourcentage. (…). Il y a aussi des femmes parmi eux. L’âge des victimes varie de 14 à 28 ans », a-t-il précisé.

Le premier secrétaire chargé des affaires consulaires à l’ambassade de Guinée au Mali invite enfin les autorités sécuritaires des différents postes frontaliers à redoubler de vigilance, notamment concernant les déplacements d’enfants qui voyagent seuls.

Sékou Diatéya

Lire l'article en entier