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Les audiences criminelles ont repris au tribunal de première instance de Siguiri le 22 octobre dernier, après les vacances judiciaires.
Ce jour, 55 dossiers étaient enrôlés. En moins de trois semaines de jugement, plusieurs affaires ont déjà connu leur épilogue. L’une des plus retentissantes, impliquait deux jeunes. Ils s’appellent Mamady Magassouba dit Bolila et Mamady Sidibé dit Italien. Les deux ont été reconnus coupables mercredi, des faits d’assassinat et condamnés à 30 ans de réclusion criminelle assortis d’une période de sûreté de 20 ans en dépit de leur rejet systématique des accusations.
Les faits datent d’avril 2021. Bolila et Italien avaient alors été accusés d’avoir planifié et assassiné un jeune du nom de Sory Camara avant d’emporter sa moto à Fatoya dans la commune rurale de Kintinian.
Une deuxième affaire a débouché sur la condamnation d’un jeune apprenti mécanicien à 15 ans de prison et au paiement de 127 millions de francs guinéens à titre de dommages et intérêts. Sékou Camara est son nom. Il a été reconnu coupable mardi 5 novembre, des faits de tentative d’assassinat au préjudice de son propre maître dans un quartier de la commune urbaine. Lors de son interrogatoire, il a réfuté les accusations. Le jeune est en prison depuis décembre 2020.
Pour des faits d’assassinat dans un autre dossier, une dame du nom de Kadia Koulibaly s’est vue condamner le 6 novembre à 13 ans de réclusion criminelle. Il lui était reproché d’avoir immolé son mari dans la maison à Siguirikoura 2 dans la commune urbaine. Sa condamnation a été décidée par le tribunal criminel alors que le ministère public avait requis son acquittement. L’accusée avait aussi nié les faits. Kadia Koulibaly est en prison depuis le 6 septembre 2021.
Au cours de cette semaine, un quatrième dossier a été vidé. Il implique Djibril Doumbouya. Un jeune âgé de 23 ans. Il a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et condamné à 7 ans de prison.
Les faits remontent au 10 juin 2023 à Sèkè Bougoufè dans la commune rurale de Doko. Djibril Doumbouya avait alors été interplanétaire et accusé d’avoir battu à mort son épouse en état de famille à cause des soupçons d’infidélité.
À la barre, l’accusé n’a pas nié les faits. Il est écroué à la maison d’arrêt de Siguiri depuis le 16 juin 2023. En plus de ces quatre affaires, d’autres sont en train d’être jugées. Celles-ci connaîtront leur épilogue dans les prochaines semaines.
Sékou Diatéya