Arriérés de salaires des enseignants contractuels : « en négociations syndicales, on ne refuse pas une offre faite par le patron » (Michel Pépé)

il y a 10 mois 184
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D’après le secrétaire général du SNE, l’annonce de la paie de deux mois sur huit mois d’arriérés de salaire des enseignants contractuels communaux de Guinée est un début de fumée blanche dans la résolution d’une crise qui, selon lui, « n’en valait pas la peine ».

Michel Pepe Balamou dit avoir souhaité cependant le paiement intégral des huit mois d’arriérés de salaire au regard des multiples souffrances subies par ces enseignants. Mais en « en négociations syndicales, on ne refuse pas une offre faite par le patron » fait remarquer Michel Pépé.

« Le Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation avait proposé un mois. Chose que nous n’avions pas accepté et avions proposé au moins le paiement de quatre mois pour un départ, histoire de permettre aux enseignants contractuels communaux de rejoindre leurs familles et éponger certaines dettes. De tractations en tractations, l’État est revenu à deux mois. Or, en négociations syndicales, on ne refuse pas une offre faite par le patron surtout lorsqu’il fait preuve de bonne foi. Les principes de flexibilité, d’obligation de résultats, de redevabilité et d’opportunité doivent guider les actions d’un bon syndicaliste qui doit avoir la main tendue et le sac ouvert. Il doit faire une lecture intelligente des réalités du moment, revenir avec un gain minime soit-il et rendre compte à ses mandants. C’est ce que nous avons fait »a-t-il expliqué.

Deux semaines après ces opérations de paiement de ces deux mois, le syndicaliste assure qu’ils reviendront à la charge pour poser le problème de paiement des six autres mois d’arriérés en invoquant les conditions difficiles de ces enseignants contractuels pendant les vacances scolaires marquées par des pluies diluviennes.

Alhassane Fofana

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