Yomou : les planteurs d’hévéa de Gbamou dénoncent la lenteur dans leurs paiements par la SOGUIPAH, exigent la libération de la vente de leurs produits

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C’est le lundi, 29 avril que ce groupe de planteurs a envahi les rues avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres : « Nous voulons un prix satisfaisant, la libération de la vente de nos produits, et le paiement de nos arriérés ».
Selon le président de l’Union des planteurs, les arriérés depuis 2021, s’élèvent à plus de 35 milliards que la SOGUIPAH doit aux planteurs. Une situation qui n’est pas due à la nouvelle équipe qui ne ménage aucun effort pour le paiement de ces arriérés.
Face à ces difficultés dans le paiement des arriérés, certains groupes de planteurs ont décidé de se tourner vers d’autres preneurs. Ces preneurs paieraient le kilogramme à 3000 gnf contre 2700 par la SOGUIPAH.
« Nous donnons nos marchandises à la SOGUIPAH à bas prix à 2700 fg. Et c’est à crédit. On ne sait pas à quand nous serons payés. Aujourd’hui, nous avons assez de dettes. Et cette dette c’est depuis 2021.  Mais nous avons une famille. Et on doit subvenir aux besoins de la famille. C’est pourquoi nous travaillons. Ces derniers temps avec la conjoncture difficile puisque nous ne gagnons pas notre argent, on se tourne vers d’autres preneurs. Et imaginez que ces gens-là nous paient le kilogramme du coagulum à 3000 fg et sur place tu as ton argent  » a fait savoir Bangaly Camara.
De son côté, Jacques, un autre planteur pense qu’ils sont libres de vendre leurs marchandises aux personnes qu’ils désirent.
« Vous voyez ces pick-ups qui contiennent le caoutchouc. On nous oblige de les faire retourner à la SOGUIPAH. Et nous ne pouvons plus accepter que notre argent soit accumulé. Les anciennes dettes ne sont jusqu’à présent pas payées.  On ne va pas accepter cette situation. J’ai mon fils qui est bloqué en Algérie. Il me demande l’argent. Mais je n’ai rien à lui envoyer parce que la société a voulu ainsi », a fait savoir ce paysan.
Visiblement très déterminés à poursuivre leurs revendications, c’est le sous-préfet de Bignemou qui a calmé les manifestants. Il a promis de faire remonter leurs cris du cœur à l’administration générale de la SOGUIPAH. Par ailleurs, le sous-préfet a réussi à les convaincre de faire retourner ces coagulums à la SOGUIPAH.
Amara Souza Soumaoro, correspondant régional à N’zérékoré
 
Tél : 621-94-17-77.

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