An 2 CNRD : « la seule chose qui a marché, c’est l’ouverture du procès du 28 septembre » (Kalémodou Yansané) 

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Le vice-président en charge des questions politiques de l’UFDG Kalémodou Yansané, à son tour, a dressé un tableau sombre des deux ans de gestion du colonel Mamadi Doumbouya, depuis qu’il a renversé l’ancien président professeur Alpha Condé, le 05 septembre 2021.

Pour ce fidèle parmi les fidèles du leader Cellou Dalein Diallo, le résultat est sans appel dans les domaines politiques, administratives et judiciaire. Tout est négatif, excepté l’ouverture du procès du 28 septembre.

« La seule chose qui a marché, c’est l’ouverture du procès du 28 septembre. Tout le reste est négatif. Sur le plan judiciaire, il n’y a pas eu évolution, sur le plan politique il y a encore des problèmes, au niveau des droits de l’homme ça ne marche pas. Au niveau de la décentralisation, les chefs de quartiers sont nommés, ils ne sont pas élus, ça tue cette décentralisation. L’éducation aussi c’est un échec, les écoles à l’intérieur du pays n’ont pas d’enseignants, ceux qui se sacrifient pour être là ne sont pas payés depuis 5 mois. Je trouve que c’est vraiment un échec. Le gouvernement a piégé la CEDEAO elle-même en utilisant le RAVEC, ça ne peut pas se faire dans les 2 ans. Le recensement à but d’état civil, déjà à Conakry il y a des difficultés pour s’enrôler, à l’intérieur du pays, c’est le pire. Le pire, il n’y a pas eu le respect du calendrier électoral, demander 600 millions de dollars pour organiser une élection pour un pays pauvre comme la Guinée c’est de décider de ne pas faire les élections. Pour écrire une constitution, on n’a pas besoin de 2 ans, pour rédiger un code électoral, on n’a pas besoin de 2 ans. Pour choisir l’organe de Gestion des élections, on n’a pas besoin de 2 ans. Aujourd’hui il y a le culte de personnalité, partout en Guinée on voit les images du colonel Mamadi Doumbouya. Les leaders d’opinion sont contraints à l’exil. Une transition, c’est régler les affaires courantes, assurer la sécurité, gérer l’administration et permettre un retour à l’ordre constitutionnel. Une transition, ce n’est pas d’inaugurer les routes, c’est le retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il lancé, ce dimanche, au cours d’un entretien avecMosaiqueguinee.com.

Du côté du gouvernement de la transition, il faut le rappeler, on défend bec et ongle que le bilan du CNRD est globalement positif.

Saidou Barry

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