Alpha Bacar reçoit le vice-ministre de la science et de l’Enseignement supérieur de la fédération de Russie

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Dans le dessein de renforcer la collaboration existant entre la Guinée et la Russie depuis l’avènement de l’indépendance dans le secteur de l’éducation, le ministre Alpha Bacar Barry a accueilli en audience, ce lundi 4 novembre 2024, une délégation russe accompagnée par le vice-ministre de la science et de l’enseignement supérieur de la fédération russe au MESRSI.
Au cours de cette rencontre, ils ont examiné de près la coopération en matière d’enseignement supérieur, en particulier le nombre substantiel de Guinéens se rendant en Russie chaque année pour leurs études, les conditions dans lesquelles ils évoluent, ainsi que la reconnaissance des diplômes à leur retour en Guinée.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alpha Bacar Barry, a évoqué un nouveau projet visant à établir un consortium entre l’IRBAG, le CREMS, le CERFIG et d’autres centres de recherche spécialisés dans les sciences tropicales.
« Nous nous réjouissons vivement de discuter des modalités de cette coopération avec la Fédération de Russie, d’autant plus qu’elle remonte à plusieurs années, depuis les premières heures de notre indépendance. Nous avons abordé des thématiques scientifiques, notamment en lien avec le CEREMA, mais surtout en évoquant un nouveau projet qui impliquera un consortium entre l’IRBAG, le CREMS, le CERFIG et d’autres centres de recherche spécialisés dans les sciences tropicales ou les réalités tropicales.
La Russie et la Guinée sont résolument engagées dans la modernisation de cette coopération, dans l’amélioration de sa qualité, et surtout dans l’évaluation des retombées d’une collaboration entre la Fédération de Russie et la Guinée, étant donné que nous avons désormais de nouvelles orientations, de nouvelles priorités, notamment liées à notre programme Simandou 2040, ainsi qu’à la Simandou Académie, qui sont des initiatives visant à renforcer les capacités de la Guinée à s’engager sur la voie du développement durable de notre nation », a-t-il affirmé.
En ce qui concerne la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs en Guinée, le ministre Alpha Bacar a déclaré : « Les centres de recherche connaîtront une mobilité au niveau national, mais également au niveau international, en collaboration avec des centres de recherche partenaires en Russie. Cela nous conduira à partager une paternité commune sur les résultats de recherche, sur les publications, et contribuera à améliorer la qualité de la recherche guinéenne ».
Pour sa part, Konstantin MOGUILEVSKY, vice-ministre de la science et de l’enseignement supérieur de la Fédération de Russeie, a évoqué le potentiel de la Russie dans l’intégration de l’équipement de pointe des centres scientifiques de la Guinée. Il a souligné les avantages pour les chercheurs russes de travailler dans des environnements climatiques guinéens distincts des leurs.
« Nous avons discuté de la collaboration entre le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en particulier dans le cadre du CEREMAG. Nous constatons aujourd’hui que les changements naturels ont un impact significatif, particulièrement perceptible en Guinée.
Ainsi, il est essentiel de mener des recherches dans les zones tropicales où abondent les ressources naturelles à explorer. Cependant, il est nécessaire de disposer de laboratoires modernes et d’équipements de pointe pour mener à bien ces travaux de recherche. C’est là que la Russie peut véritablement accompagner la Guinée en fournissant des équipements de pointe pour former des professionnels et promouvoir la coopération scientifique.
Étant donné qu’il s’agit de recherches scientifiques appliquées dans les domaines de l’agroalimentaire, de la santé et de la lutte contre les maladies infectieuses, nous collaborerons étroitement. Je pense que les chercheurs russes et guinéens peuvent apporter une contribution significative à l’amélioration de la qualité de vie de tous les Guinéens. Pour les chercheurs russes, c’est une occasion unique de travailler dans des environnements climatiques inédits qui n’existent pas en Russie, malgré sa vaste étendue territoriale. Nous ne disposons pas en Russie de zones comparables à celles que la Guinée offre », a-t-il souligné.
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