PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Ce mercredi 16 avril 2025, des diplomates, journalistes et militants du MoDel, se sont vus refuser l’accès à la salle d’audience du procès du leader politique Aliou Bah.
Cette situation a provoqué une vague d’indignation, et a poussé les avocats de la défense à boycotter l’audience jusqu’à ce que des garanties soient données concernant la sécurité et la transparence du procès.
L’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), préoccupée par cette situation, a vigoureusement dénoncé la décision prise par les juges en charge du dossier.
« Nous comprenons parfaitement les préoccupations exprimées par les avocats de Monsieur Aliou BAH, dans la mesure où le droit à un procès équitable fait partie des droits fondamentaux de chaque citoyen. Ces restrictions, qui ont perturbé l’audience d’aujourd’hui, sont contradictoires avec les décisions antérieures de la Cour. Et nous trouvons cela très préoccupant, car Monsieur Aliou BAH est privé de sa liberté depuis bientôt quatre (4) mois pour une infraction de lèse-majesté à cause de ses critiques sur la gestion de la transition », a fustigé Alseny Sall, chargé de communication de l’OGDH, au micro de mosaiqueguinee.com.
L’OGDH exige la tenue d’un procès équitable, conformément aux engagements internationaux de la Guinée en matière de droits humains.
« Le droit au procès équitable implique que les parties au procès soient placées dans des conditions qui leurs permettent d’exercer tous leurs droits, sans aucune restriction ou discrimination », a-t-il souligné.
Il faut rappeler que lors de l’audience du 9 avril dernier, la Cour avait rejeté à la fois la demande de huis clos formulée par les avocats de la partie civile et celle de la défense portant sur la médiatisation du procès, laissant planer une certaine ambiguïté quant à l’autorisation de couverture médiatique du procès.
Hadja Kadé Barry