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En Guinée, la célébration de la 138ème journée internationale du travail, intervient dans un contexte difficile, caractérisé par la cherté de vie et la privation des citoyens de leur droit à l’information. Ces derniers mois, le pays est rythmé, pour le brouillage des ondes de certains médias, le retrait d’autres des bouquets canal, l’interpellation des journalistes dans l’exercice de leur métier, la restriction de l’internet…
Le secrétaire général de l’USTG, trouve la situation actuelle du pays inadmissible. Dans un entretien qu’il a accordé à un reporter de Mosaiqueguinee.com, à la veille de ce 1er mai, Abdoulaye Sow a tenu a rappeler que ce qui se passe en Guinée aujourd’hui est antidémocratique et inacceptable.
« Au 21eme siècle, cela est inacceptable qu’un pays reste sans radio, sans télévision, sans internet, sans électricité cela est inacceptable ; donc nous faisons un appel pressant au gouvernement pour qu’ensemble nous revoyons cette copie. Il faudrait que notre pays soit comme les autres pays, il ne faudrait pas qu’on soit atypique. Nous ne comprenons pas que les citoyens Guinéens soient privés des radios, soient privés des débats publics, les débats interactifs. Cela est inacceptable que nous n’ayons pas d’électricité. Tout cela est inacceptable, donc il faut aller dans une dynamique de corriger tout ça dans le dialogue, la paix et la concorde », a-t-il lancé à l’entame de cet entretien.
Le secrétaire général de l’USTG s’est aussi insurgé contre l’interpellation et l’emprisonnement des syndicalistes par la junte militaire au pouvoir à Conakry.
« Nous ne voulons plus entendre qu’un syndicaliste a été mis en prison. Le syndicaliste n’est pas un ennemi du gouvernement, non ! Un syndicaliste défend le travail et les travailleurs. Il est dans son rôle, pourquoi le mettre en prison ? Cela est inacceptable. Nous disons, ‘’plus jamais ça en République de Guinée’’ », a lâché le syndicaliste.
En réaction aux bisbilles qui minent le mouvement syndical, le syndicaliste a été tenu a levé l’équivoque. D’après lui le mouvement syndical guinéen est plus que jamais unifié. Il s’appuie sur le fait que tous les syndicalistes parlent tous en mouvement syndical consolidé et unifié.
« Le syndicat, c’est la représentativité, les centrales syndicales les plus représentatives à 99% c’est l’USTG, la CNTG et plus certaines centrales syndicales. On est uni, on est en mouvement syndical ; donc la majorité est unie. La démocratie, c’est la loi du grand nombre ; donc il y a l’unité. J’insiste, je persiste, aujourd’hui nous parlons tous en mouvement syndical guinéen consolidé, unifiée et qui va dans le même sens », a-t-il déclaré.
Parlant du cahier de charge qui sera soumis à l’appréciation du gouvernement, Abdoulaye Sow a tenu à préciser que la préoccupation des hommes de médias sera au centre des revendications, mais également l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs.
Alhassane Fofana