Yaya Kaïraba Kaba : « je refuse d’admettre que ces incendies sont dus uniquement au court-circuit »

Le gouvernement prend très au sérieux la récurrence des incendies dans le grand Conakry. Et le ministre de la justice et des droits de l’homme pense que la situation actuelle requiert une urgence.

Yaya Kaïraba Kaba estime qu’il faut diversifier les canaux de communication, au regard de la recrudescence du phénomène.

« Pour nous, ce phénomène cauchemardesque franchement retient l’attention à plus d’un titre et au plus haut niveau et requiert une urgence quant à la solution qu’il faut apporter. Tous les moyens de communication sont bons parce que ces incendies qui se produisent fréquemment ne sont pas seulement à mettre à mon sens sur le court-circuit », a-t-il indiqué en marge de l’ouverture des travaux de la rencontre initiée par son département à l’effet d’endiguer le phénomène.

D’ailleurs Yaya Kaïraba a battu en brèche, l’idée selon laquelle ces incendies sont dus uniquement au court-circuit. Il croit fermement que d’autres choses se cachent derrière ces incendies.

« Je refuse d’admettre qu’ils sont dus uniquement et exclusivement au court-circuit. Ces incendies ont d’autres origines. Il y a autres chose qui se cache derrière ces incendies et c’est ce que nous voulons découvrir et solutionner », a-t-il annoncé.

La mise en place d’un numéro vert, ainsi que d’autres moyens de communication est saluée par l’ancien inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires.

« La mise à disposition d’un numéro vert et de tous les moyens de communication permettant aux enquêteurs de non seulement situer les causes mais éventuellement de mettre la main sur les présumés auteurs de ces cas d’incendie est une très bonne initiative », a-t-il martelé.

Ce cadre de concertation initié, s’étend à tous les parquets d’instance sous l’autorité du parquet général. Il est élargi aux officiers de police judiciaire, de la protection civile à l’effet que, de l’expertise, de chacun, des solutions puissent être trouvées dans un bref délai.

Alhassane Fofana