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Les violences conjugales, on en parle encore. Une Guinéenne originaire de la préfecture de Tougué a tué sa coépouse avant de jeter son corps dans un puits de la concession. Les faits se sont produits le 18 décembre en Gambie dans la ville de Brikama.
Sur les circonstances de ce drame, Mamadou Diallo, l’époux des deux femmes témoigne: « de retour à la maison aux environs de 18 heures, j’ai trouvé les enfants de la victime qui m’ont dit qu’ils n’ont pas trouvé leur maman à la maison. Pourtant, j’avais prié 17 heures avec elle avant de sortir. J’ai demandé à ma seconde épouse Oumou où est Djénaba, sa coépouse. Elle m’a répondu qu’un marabout est venu la prendre ici. Je lui ai reprochée pourquoi elle n’a pas appelé au secours. Ensuite, j’ai informé un ami. Ce dernier m’a dit de déposer Oumou à la police, elle en sait quelques choses. Ce qui fut fait. A la police, elle s’est défendue que le marabout avait l’habitude de venir prendre sa coépouse. Une policière m’a demandé s’il y avait un puits chez nous ? J’ai répondu oui. C’est ainsi qu’ on nous a demandé de revenir regarder dans le puits. De retour, on a ouvert le puits et nous avons découvert les chaussures de Djénaba qui y flottaient. Mais on ne croyait toujours pas. La victime a une fillette de 2 ans. Mon ami a demandé à la fillette où est-ce que sa maman est allée. La fillette a indiqué le puits. Ensuite, il lui a demandé qui a jeté sa maman dans le puits ? La fillette s’est retournée pour indexer sa marâtre Oumou qui était arrêtée derrière. C’est après que nous avons attaché une corde à un râteau dans le but de fouiller dans le puits car, il est rempli d’eau. Nous avons descendu le râteau dans le puits. Les dents du râteau se sont accrochées aux habits de la victime. C’est ce qui nous a permis de découvrir le corps. La police fut appelée et c’est aux environs de 20 heures que le corps fut remonté« .
La présumée auteure a été interpellée. La défunte laisse derrière elle 5 enfants.