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Arrivé en Guinée pour réaliser un reportage sur l’affaire Camp Boiro, un journaliste de la chaine de télévision française France 24 aurait été arrêté ce dimanche 30 juin 2024, au Pont 8 Novembre.
Simon Désiré Aimé Martin était en compagnie d’Ahmadou Tounkara, le chargé de communication de l’Association des Victimes du Camp Boiro. Les deux auraient été arrêtés à 14 heures et mis à la disposition de la brigade de recherches de Matam.
Joint au téléphone par Guineenews pour en savoir plus sur cette affaire, Baba Hady Maréga, membre du bureau exécutif de l’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB), a expliqué les circonstances de leur arrestation : « c’est dans le cadre de nos activités normales, donc de réhabilitation des victimes de la première République. Nous avons entrepris d’avoir une journée avec un journaliste de France 24 du nom de Simon, qui a obtenu les autorisations de la HAC (Haute Autorité de la Communication, ndlr) et qui est donc venu ce matin visiter avec nous le charnier de Nongo. Ils se sont dirigés vers le Pont 8 Novembre. Arrivés là-bas, ils se sont fait arrêter et ont été mis en état d’arrestation. Monsieur Simon, le représentant de France 24, était avec Ahmadou Tounkara, membre du bureau exécutif de l’Association des Victimes du Camp Boiro. Ce sont donc les deux qui se sont fait arrêter. C’est moi qui supervise l’organisation de cet événement. Nous devrions avoir normalement une réunion avec tous les membres de l’AVCB à 14 heures au sein de la concession de Diallo Telly. Et malheureusement, nous avons appris qu’à 14 h 14, Ahmadou Tounkara et Monsieur Simon ont été arrêtés. Actuellement, ils ont été envoyés à la brigade de recherches de Matam. Donc, ils y sont. Pour l’instant, il n’y a pas de problème majeur, il ne semble pas y avoir eu de violences. Je pense qu’actuellement, ils essaient de vérifier l’autorisation qui leur a été remise, puisque qu’il y a une autorisation officielle de la HAC qui a été donnée au journaliste français pour effectuer un reportage. »
Interrogé sur cette affaire pour connaître sa version des faits, Boubacar Yacine Diallo, président de la Haute Autorité de la Communication, a dit qu’il communiquera plus tard sur le dossier après vérification. « Il faut que je vérifie le dossier au bureau. Comme c’est dimanche, demain matin à la première heure, je vais vérifier et je vous donnerai ma réponse. Mais je vais vérifier au bureau », a-t-il répondu.