Transition en Guinée : Dr Édouard Zoutomou sonne l’alarme

il y a 7 mois 98
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Face au silence du CNRD sur le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, des acteurs politiques et sociaux haussent le ton et demandent l’implication de la communauté internationale. Réunis au sein des Forces vives de Guinée, ils envisagent de saisir la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’Union africaine et d’autres institutions internationales en cas de tout éventuel glissement du chronogramme dynamique obtenu avec la CEDEAO. Puis que depuis la sortie du Premier ministre sur RFI au lendemain de sa nomination annonçant la fin de la transition en 2025, l’inquiétude grandit dans les rangs des forces vives.

C’est le cas du Dr Édouard Zoutomou Kpogomou, président de l’UDRP. Au regard de la situation qui prévaut dans la sous-région en général et en Guinée en particulier, c’est la crédibilité de la CEDEAO qui est en jeu, soutient-il.

« Le glissement annoncé, il y a certainement eu des indiscrétions. Parce que si le Premier ministre est sorti pour indiquer la possibilité d’un glissement du chronogramme de la transition, c’est parce que c’est quelque chose qui est effectivement envisagé. C’était déjà dans la stratégie du CNRD de pouvoir retarder le calendrier« , déclare M. Zoutomou.

Même s’il dit : « Nous sommes satisfaits que la CEDEAO ait déjà pris note de cette intention en envoyant une délégation ici pour affirmer qu’elle tient au respect de l’accord qui a été conclu. Car c’est un accord qui fixait à deux ans la fin de la transition. Une fois de plus, nous prenons la CEDEAO au mot. Si, au sein de notre coalition et de la Super coalition que nous appelons les Forces Vives, nous avons accepté les 24 mois, c’était de très bonne foi. La CEDEAO est en train de jouer sa crédibilité« .

Zoutomou n’écarte pas la possibilité de saisir « l’Union africaine et toutes les autres institutions internationales. » Car à l’en croire, « en cas de glissement du calendrier de la transition, cela ne serait bénéfique ni pour le CNRD ni pour le peuple de Guinée. Le CNRD devrait tout faire pour respecter le temps et le calendrier qu’il s’est imposé à lui-même, sans l’influence de qui que ce soit. »

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