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Dans le secteur de Télémbaya (une localité relevant du district de Finaria, dans la sous-préfecture de Sibiribaro, préfecture de Kérouané), l’éducation demeure un luxe inaccessible. A date, cette localité rurale ne dispose d’aucune infrastructure scolaire. Conséquence, de nombreux enfants en âge d’aller à l’école sont livrés à eux-mêmes, sans aucun cadre d’apprentissage ni perspectives éducatives. Une situation alarmante qui suscite inquiétude et indignation au sein des familles, a constaté Guineematin.com à travers son envoyé spécial à Kérouané.
Privés du droit fondamental à l’éducation, les enfants de Télémbaya passent leurs journées loin des salles de classe. Faute d’école, certains sont contraints de parcourir de longues distances vers les villages voisins de Banankoro ou de Sibiribaro, au prix d’efforts considérables et de risques quotidiens. Beaucoup d’autres, découragés par ces contraintes, abandonnent toute tentative de scolarisation et se retrouvent dans les champs ou livrés à des activités domestiques précoces. Balla Kourouma, représentant du chef de secteur de Télémbaya, ne cache pas sa frustration face à cette réalité.
Balla Kourouma, représentant du chef de secteur de Télémbaya« Il n’y a pas d’école ici. Nous avons beaucoup d’enfants non scolarisés. Nous avions un maître qui enseignait dans une maison d’habitation transformée en salle de classe, mais il est parti depuis longtemps. Les quelques enfants qui étaient scolarisés étudient désormais à Banankoro ou à Sibiribaro. Ceux qui restent passent leurs journées dans les champs », a-t-il déclaré.
Cette absence d’infrastructures éducatives compromet gravement l’avenir des enfants de Télémbaya. Les parents, désemparés, craignent une génération sacrifiée, exposée à l’analphabétisme, au décrochage scolaire et à la pauvreté persistante.
Face à cette situation, les populations locales interpellent les autorités et les partenaires au développement afin qu’une solution durable soit trouvée. Elles plaident pour la construction urgente d’une école primaire, dotée d’enseignants qualifiés et d’équipements de base, afin de garantir aux enfants un accès équitable à l’éducation.
« Nous demandons aux autorités de construire une école dans ce village, afin de permettre aux enfants d’apprendre et d’espérer un avenir meilleur. Actuellement, Telembaya ne dispose d’aucune infrastructure scolaire », a dit Balla Kourouma.
De retour à Telembaya (Kérouané), Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
Tel : (+224) 621144 891
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