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Dans sa livraison de cette semaine, la rubrique « Que sont-ils devenus ? » de Guinéenews met sous le feu des projecteurs le PDG des productions Tidiane World Music, Tidiane Soumah.
Manager, producteur, diffuseur, commissaire de festival, consultant culturel spécialisé dans le spectacle musical, mécène… Tidiane Soumah a vu le jour dans un environnement académique, au sein d’un campus universitaire. Issu d’un père travaillant dans le secteur de la santé et d’une mère éducatrice, il a effectué ses études primaires à Dixinn-Centre 2, son collège et son lycée au CER du 2 août. Admis à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, il s’oriente vers la faculté des sciences humaines, option sociologie.
Après ses études, il est recruté par les Nations Unies, plus précisément à l’UNICEF-Guinée, où il travaille pendant six à sept ans au sein de la cellule INFO-COM. Fier de son parcours, il affirme avoir contribué à l’installation de plusieurs antennes de l’UNICEF en Haute-Guinée, en Guinée forestière et en Basse-Guinée. En tant qu’agent de développement, il gravit les échelons au sein de l’UNICEF et sillonne presque toutes les préfectures du pays, notamment durant les conflits au Libéria et en Sierra Leone. Parallèlement à son engagement humanitaire, il nourrit sa passion pour le show-business. Sur le plan académique, il suit une formation en leadership organisationnel à l’école HCC du Canada.
Dans cet entretien exclusif accordé à Guinéenews, Tidiane Soumah retrace son parcours, évoque les difficultés rencontrées sur son chemin vers le sommet et révèle les coulisses de la gestion de ses concerts. Accrochez-vous, chers lecteurs, car il lève également le voile sur certains fonctionnaires de l’État qu’il accuse de l’avoir « poignardé dans le dos », lui faisant perdre d’énormes sommes d’argent lors de l’organisation de ses spectacles en Guinée. Des révélations marquantes jalonnent cet échange, et chacun pourra se faire son propre avis. Lisez plutôt !
Guinéenews : bonsoir Tidiane Soumah, nous sommes ravis de vous recevoir dans la rubrique « Que sont-ils devenus ? » du site Guinéenews. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous expliquer comment vous êtes entré dans l’univers du showbiz ?
Tidiane Soumah : je suis d’autant plus heureux de répondre à cette question que nous vivons dans un pays où l’oubli volontaire, voire l’amnésie, semble être monnaie courante. Le problème d’archivage et de stockage des données en Guinée n’y est pas bien géré. Lorsqu’il s’agit d’histoire, la Guinée se réfère souvent à l’Almamy Samory Touré, Alpha Yaya Diallo, N’Zégbéla Togba et d’autres figures héroïques nationales. Il n’est pas exclu de se tourner vers le passé, mais il est tout aussi important de documenter et d’archiver les réalités et événements des différentes époques que nous traversons. La Guinée est en discordance avec son histoire. C’est pourquoi les nouvelles générations ont du mal à reconnaître et à valoriser les figures du passé.
Pour répondre à votre question, je suis né au sein même de l’Université Gamal Abdel Nasser. Ce privilège du destin n’est pas accordé à tout le monde. Mon père a travaillé dans le domaine de la santé et ma mère dans l’éducation. Mon intérêt pour la culture est directement lié à l’environnement universitaire où j’ai grandi. J’ai côtoyé des universitaires venus de l’intérieur du pays, qui ne pouvaient pas rentrer chez eux pendant les vacances faute de tuteurs. Ils passaient tout leur temps sur le campus. En grandissant dans cet environnement, j’ai compris leurs problèmes, leurs besoins et les défis qu’ils rencontraient. C’est ainsi que mon intérêt pour la culture est né.
J’ai été membre du Conseil d’administration du collège et du lycée du 2 Août, en tant que vice-président. Plus tard, j’ai été admis à la Faculté des sciences humaines de l’IPGANC en sociologie, ce qui m’a encore plus rapproché des réalités des étudiants. J’ai voulu répondre à ce vide qui laissait ces jeunes livrés à eux-mêmes durant les vacances. Avec la fin du régime de la Révolution et l’avènement de la période libérale, il y a eu un grand laisser-aller.
Dans les années 1980, il n’existait que peu d’agences de promotion culturelle en Guinée, notamment l’ASA, dirigée par Sékou « Le Grow » Camara, Alpha Traoré Gims et Mory Dioubaté. D’un autre côté, GBM (Guinée Business Marketing) était gérée par Antonio Souaré, Laye Koulibaly, feu Macky et Tonton Dieng. Le showbiz guinéen a commencé à se structurer en 1985 avec l’arrivée d’Alpha Blondy et de Manu Dibango. Plus tard, Pacheco Sylla a été soutenu par le régime du président feu Lansana Conté.
J’ai toujours été attiré par la culture et le spectacle. Dès l’école primaire et jusqu’à l’université, j’ai été acteur, artiste et comédien. Mais un événement précis a accéléré mon engagement dans le showbiz : lors des élections du Conseil d’administration de l’université, mon ami Abdoulaye Cherry Camara a voulu inviter un orchestre à animer le campus. La commission universitaire a refusé. C’était un choc, mais ce refus a été un déclic. Par solidarité, nous avons décidé de créer l’UNIPROS. C’est ainsi que, dans ma chambre, dans mon lit, la décision fut prise. Pour la première fois, j’ai demandé de l’argent à ma famille : 2 000 FG, qui ont servi à faire dactylographier quatre correspondances. Ces lettres ont été adressées à plusieurs personnalités, dont feu Aboubacar Somparé, alors Recteur de l’université, pour obtenir une licence et créer la première agence privée de spectacles étudiants en Guinée. D’autres lettres ont été envoyées à l’UGAR pour du sponsoring, à Hadja Aïssatou Bella Diallo qui est restée la marraine de la structure jusqu’à aujourd’hui, et à feu Facinet Touré, officier supérieur de l’armée, qui fut notre parrain.
Notre équipe était composée de Tidiane Soumah, Abdoulaye Cherry Camara (Relations extérieures), Mamady Diomandé (Organisation), feu Louceny Camara, ex-président de la CENI (Trésorier). Plusieurs jeunes filles ont également apporté leur contribution à cette aventure, parmi lesquelles Ciré Mouké Yansané, Adama Barry, Binta, Mariame Bah, feu Marie N’Diaye, et Nènè Hawa. Après trois ans d’activités, nous avons fondé CHETIBA AGENCY PROMOTION (Cherry-Tidiane-Bao). C’est ainsi que j’ai fait mon entrée dans le showbiz, avant de poursuivre une carrière dans les Nations Unies, précisément à l’UNICEF.
Guinéenews : votre parcours vers le sommet n’a pas été facile. Quelles ont été vos principales difficultés ?
Tidiane Soumah : pour réussir dans un domaine, il faut avoir le dos large et consentir de grands sacrifices. Le premier obstacle était mon niveau d’éducation, différent de celui des autres acteurs du secteur. Entre 1984 et 2004, bien que la concurrence ait été loyale, il y avait une meilleure compréhension, une éducation de qualité et une grande humilité.
J’ai organisé des concerts dans toute la Guinée et travaillé avec des entreprises de vente de cigarettes. En plus de 40 ans, je ne connais personne en Guinée qui ait autant investi dans les artistes que moi. Malheureusement, la Guinée manque d’archives et ne reconnaît pas toujours la valeur des pionniers. Le respect des générations s’est érodé.
En conclusion, les dernières années ont été plus difficiles, avec des pertes estimées à 3 millions de dollars, contre 26 000 dollars au cours des 13 premières années. Les temps ont changé, et le soutien aux artistes s’est affaibli.
Guinéenews : sur le plan concurrentiel, par le passé, vous aviez manifesté une certaine hargne à l’égard de certains commis de l’État qui bénéficiaient de faveurs dans l’exercice du même métier ou qui entravaient votre ascension. Pouvez-vous nous éclairer sur cet aspect ?
Tidiane Soumah : pour nous, l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir en 2010 a représenté à la fois un espoir et une grande déception pour nous, acteurs culturels. Cette déception s’explique par le comportement de plusieurs dirigeants envers le secteur culturel. Nous pensons que cela est dû à un mélange entre gouvernance politique et gestion culturelle. Bien que la culture ait atteint un sommet sous la Révolution, la Guinée n’a pas su, pendant plus de quatre décennies, dissocier la politique du culturel.
Dès lors que la culture dépend de la politique, tout changement de régime affecte inévitablement l’ensemble des structures culturelles. Le régime suivant n’a pas su créer ni maintenir des structures de gestion viables de la culture, à l’image de Syli Phone ou d’autres institutions capables d’administrer le patrimoine culturel national. Dans ce contexte de libéralisme, le concept « chacun pour soi, Dieu pour tous » s’est installé dans le secteur culturel. Pendant des années, des critiques ont foisonné contre le premier régime du feu président Sékou Touré et celui du feu général Lansana Conté. L’arrivée du président Alpha Condé a suscité davantage d’intérêts sur le plan financier que culturel.
Pour répondre à votre question, j’ai été victime de l’hostilité de plusieurs cadres du ministère de la Culture dans l’exercice de mes fonctions d’acteur culturel, pour des raisons souvent infondées. Ma première expérience douloureuse remonte à l’époque du feu ministre Ahmed Tidiane Cissé (paix à son âme). Mon seul « tort » était d’être proche du fils du président. Cette proximité m’avait valu d’être félicité pour mon travail, ce qui n’avait pas plu à l’entourage du ministre. Ils ont alors cherché à m’éloigner en déposant une plainte contre moi auprès du président Alpha Condé, malgré tous mes efforts pour obtenir des financements internationaux, notamment au Brésil. Suite à cela, j’ai pris mes distances avec le ministère et me suis mis en retrait. Ce fut ma première expérience regrettable.
Après feu Tonton Ahmed Tidiane Cissé, Amirou Conté, qui est un grand frère, a été nommé ministre. Ayant été marqué par ma première expérience, j’ai préféré rester à l’écart. Pourtant, j’ai toujours entretenu de bonnes relations avec Amirou Conté, que j’appelais affectueusement « Général ». Afin d’éviter tout conflit, j’ai choisi de rester en retrait, et jusqu’à ce jour, nous conservons de bons rapports.
Puis est venue la nomination de Siaka Barry. Des rumeurs couraient à la Présidence que j’étais pressenti pour ce poste, mais je ne m’y suis jamais attaché. J’avais tissé de bonnes relations avec lui grâce à Niouma Kouyaté, et j’avais même demandé à ma famille et à mon ex-femme d’assister honorablement à son installation au Musée National.
Finalement, Siaka Barry m’a trahi. Alors que j’étais à Dakar pour préparer le concert de Black M que j’ai fait connaitre à la Guinée. Il était avant traité comme un étranger dans le pays. Alors qu’il est originaire de la préfecture de Mali.
Aujourd’hui, cet artiste a plus de considération que Tidiane dans ce pays. Voilà la Guinée ! Six ans dans la maladie, cet artiste ne sait même où Tidiane vit. Est-ce c’est cela aussi le monde du show-biz ? Alors que c’est moi qui ai mis des milliards pour le faire découvrir à son pays. Actuellement, nous sommes bloqués partout dans le projet de relance des ballets africains de Guinée. La Guinée est un pays où les cadres sont complexés, où les gens n’osent pas faire face à nous autres.
Aujourd’hui encore, la Guinée demeure un pays où des cadres freinent ceux qui dérangent, nous tenant à l’écart des décisions culturelles majeures.
Siaka Barry a commis un crime. Et je le lui ai dit que s’il ne me demande pas pardon, Dieu ne lui pardonnera point. Sur les faits, il a convoqué une réunion de cabinet autour de laquelle le concert de l’artiste Black M, prévu au stade de Nongo était à l’ordre du jour. Il pose la question et confirme que j’organise ce concert sans aucune autorisation. En ce moment mes relations n’étaient pas au beau fixe ni avec Alpha Traoré Gims, moins avec feu Issa Soumah qui gérait le stade de Nongo. Personne d’entre eux, n’a pu me défendre. Suis-je fou pour me comporter de la sorte après toutes ces expériences acquises dans le show-biz mondial ? D’ailleurs pour preuve, j’avais tous mes courriers, et même la lettre adressée au président Alpha Condé.
Malgré l’intervention de personnalités influentes comme Isto Keïra et Jean Baptiste Williams qui connaissaient la rigueur et le sérieux que j’imprime à l’organisation de mes spectacles, Siaka Barry n’a écouté personne. Il a décidé d’annuler le spectacle de Black M. Une annulation qui a occasionné une perte de 1.600.000.000 FG (Un milliard, six cent millions de francs guinéens) de mon côté. Il a saboté un investissement 2.500.000.000 (Deux milliards cinq cent millions de francs guinéens). Je le dis ici, Siaka Barry m’a fait perdre cet énorme investissement en 2016 et je détiens toutes les preuves concernant ce concert de Black M au stade de Nongo.
En 2017, un ami journaliste, Aboubacar Sacko depuis la Belgique, a réussi à convaincre le président Alpha Condé d’assurer le financement d’un concert de Maître Gims à Conakry, sous la direction de la maison Tidiane World Music.
Bien entendu que ce concert devrait être offert gratuitement à la jeunesse guinéenne. Surtout que le président Alpha Condé venait d’être élu Président en exercice de l’Union Africaine (UA).
Le président Alpha Condé accepta la proposition et je me mets à l’œuvre en assurant trois mois de publicité. Le cachet de 90.000 euros a été payé à Paris, la commande de 60.000 bracelets lancée. Tout cet argent a été préfinancé par moi. Nulle part, je n’ai dit le nom du président dans une publicité ni à la radio ni à la télévision. C’était confidentiel ce financement que devrait assurer la Présidence de la République. Autour de cette confidentialité, il y avait quelques personnes impliquées notamment Tibou Kamara, Ibrahima Kalil Kaba, Aboubacar Sacko et Alpha Barry qui était ministre des Affaires Etrangères d’alors du Burkina Faso.
Le temps que le président ne revienne de sa mission d’Etat du Vatican, je fus appelé par Cissé qui était le patron du journal le ‘’Diplomate’’ pour me dire de faire attention et que le président Alpha Condé n’est pas content parce qu’il aurait appris que son nom a été associé à ce projet. Celui qui me prévenu de cette colère du président Alpha Condé est encore vivant.
Tibou Kamara, avant le départ du Président Alpha pour le Vatican, avait envisagé m’aider auprès de lui, en lui demandant d’autoriser le paiement du montant qui devrait être alloué à ce projet et qui s’élevait à 230.000 euros.
La condition essentielle de ce financement, était que le concert soit gratuit, dédié à la jeunesse guinéenne. Quoi de plus facile à tenir. Au même moment, Ibrahima Kalil Kaba me convoque pour me faire part du même mécontentement du président. Le même jour à 19 heures, à 2 semaines du concert, il m’annonce l’annulation du financement du concert par le président. A cause simplement des rumeurs. Je parle ici devant des témoins. Car, Ibrahima Kalil Kaba, le président Alpha Condé, Cissé, Tibou Kamara, Aboubacar Sacko sont tous vivants. J’ai reçu assez de coups bas en Guinée pendant les 11 ans de règne du président Alpha Condé.
Pour sauver ma crédibilité, j’ai maintenu le concert, fixé le prix du billet à 45 000 FG et vendu près de 45 000 tickets. Mais vu l’ampleur des dépenses engagées, cet événement fut une perte pour moi.
Le pire est arrivé en fin d’année, lors du concert de Booba. Avant cela, il y avait déjà eu le sabotage du concert de Davido. Ce fut une affaire familiale, qui ne concernait aucun ministre, soit dit en passant, puisque l’origine du problème venait de mon entourage. Ce concert, prévu pour le 15 octobre 2017, aurait dû être un immense succès. Mais hélas, Dieu en a décidé autrement.
Revenons maintenant au concert de Booba. Ici, je tiens à m’adresser à mon très cher ami ‘’Petit Sow’’, Bantama Sow, en lui souhaitant, où qu’il soit, bonheur, santé et prospérité. J’ai eu des amis communs avec Bantama Sow, notamment Yéro Baldé et Ibrahima Kourouma, tous deux anciens ministres de la République et camarades d’école.
Bantama Sow a nourri une rancune à mon égard depuis les concerts d’Alpha Blondy en 2011. Le premier concert avait été interrompu en raison d’un malaise de l’artiste sur scène – un moment dramatique où seule la providence divine a évité une tragédie. Alpha Blondy aurait pu perdre la vie en Guinée ce jour-là. Pour me soutenir après cet incident, la Présidence avait décidé de me rembourser la moitié de mon investissement, qui s’élevait à 2 000 000 000 FG, soit 1 000 000 000 FG, afin de reprogrammer le concert gratuitement.
Malgré cette aide, j’ai subi d’énormes pertes. Le remboursement s’est fait au compte-gouttes : 200 000 000 FG le jour du concert, 300 000 000 FG quelques jours plus tard, et les 500 000 000 FG restants ne m’ont été versés qu’en avril 2012, soit plusieurs mois après l’événement de décembre 2011.
Guinéenews : mais alors, que s’est-il réellement passé entre Bantama Sow et vous ?
Tidiane Soumah : À l’époque ministre, Bantama a ordonné à Antonio Souaré d’annuler le concert de Booba au stade de Nongo pour le déplacer au stade du 28 Septembre, prétendant que cette décision venait du président Alpha Condé – ce qui était totalement faux. Lors d’une convocation au palais présidentiel, en présence de Bill Gate et d’un neveu du président, Bantama Sow m’a avoué la véritable raison de cette décision, était simplement le fait qu’il n’avait pas eu sa part d’argent lors du concert d’Alpha Blondy.
Par pure rancune, Bantama Sow a attendu six longues années (de 2011 à 2017) pour me saboter en boycottant mon concert de Booba, me faisant ainsi perdre un investissement de plus de 160 000 euros. Je n’oublierai jamais ce jour. Ce fut la pire trahison que j’aie subie dans ma carrière dans le show-business.
Pire encore, il m’a sacrifié en m’imposant un stade marqué par des événements douloureux. Les jeunes de Bambeto, Wanindara, Cosa et d’autres quartiers ont refusé de s’y rendre. Il a même fait fermer les portes du stade ! Il a fallu l’intervention de l’ex-Premier ministre Kassory Fofana pour que le concert puisse finalement avoir lieu. Bantama Sow m’a saboté jusqu’à l’os. Bantama, où que tu sois, repens-toi et demande pardon à Dieu… et à Tidiane Soumah.
Aujourd’hui, je m’exprime à Guinéenews, et il est hors de question que je passe cela sous silence ! Jamais, au grand jamais, je ne cesserai d’en parler, à chaque seconde, à chaque minute, en implorant Dieu de juger entre moi et tous ceux qui m’ont poignardé dans le dos—par haine, par jalousie ou par pur règlement de comptes.
Vous m’avez fait perdre des milliards en Guinée ! Certains osent encore prétendre que Tidiane a des crédits dans ce pays, soi-disant avec des preuves. Je vous accuse ! Et j’affirme haut et fort que Siaka Barry et Bantama Sow m’ont, chacun, fait perdre 160 000 euros, avec la complicité d’Alpha Traoré ‘’Gims’’ et de feu Issa Soumah sur le concert de Black M, ainsi que Antonio Souaré sur celui de Booba.
Eh Allah ! Pourtant, vous êtes des cadres guinéens… Et aujourd’hui, qui est le seul perdant ? Moi ! Mais sachez une chose : Dieu me remboursera. Car j’ai aidé mon pays, j’ai travaillé honnêtement pour lui, et je n’ai jamais volé l’argent de qui que ce soit en Guinée. Personne ne dit la vérité…
(La suite à découvrir dans nos prochains numéros.)
Entretien réalisé par LY Abdoul pour Guinéenews