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L’histoire politique de la Guinée semble parfois suivre une trajectoire cyclique, où les mêmes scènes se rejouent avec d’autres acteurs, d’autres époques, mais des symboles similaires.
C’est dans cet esprit que je souhaite partager un témoignage important de la vie politique de notre pays, témoin d’un moment fort qui m’a profondément marqué.

En ma qualité de Secrétaire National chargé de l’Implantation et de la Mobilisation des Bases du Mouvement TUMD (Tous Unis pour Mamadi Doumbouya), j’ai reçu mission du Coordinateur national, Elhadj Mohamed Moustapha Chérif, de me rendre au village mythique de Dabankoun. L’objectif était double : saluer le saint homme du village, Elhadj Kaïraba Chérif Haïdara, et y implanter une nouvelle antenne du Mouvement.
Arrivée à Dabankoun : un accueil spirituel et politique
Notre délégation est arrivée le dimanche 23 novembre 2025. Nous avons été accueillis par Elhadj Sany Bayo, un homme de sagesse qui nous a d’abord écoutés avec beaucoup d’attention avant de nous prodiguer des conseils.
C’est lui qui nous a ensuite conduits auprès du doyen, le grand imam Elhadj Kaïraba Chérif Haïdara.
Après les présentations, j’ai pris la parole pour exprimer notre reconnaissance pour l’accueil et exposer notre mission : installer une base du Mouvement TUMD, placé sous le parrainage de M. Mory Condé et de Mme Camara Aïcha Doumbouya, Marraine nationale.
Notre objectif est clair : mobiliser un vote massif en faveur du Candidat du Peuple, le Général Mandjoula Mamadi Doumbouya.
Le message fort du sage : entre fidélité, spiritualité et mise en garde
Après nous avoir écoutés, le saint homme nous a d’abord adressé des paroles de bienvenue et de bénédiction. Il a exprimé sa gratitude pour l’attention accordée à son village, et assuré qu’il œuvrerait pour que Dabankoun s’implique pleinement dans les prochaines élections.
Mais son message est devenu encore plus profond lorsqu’il a évoqué sa propre fidélité au Professeur Alpha Condé, rappelant les honneurs qu’il avait reçus de lui :
– la visite de son Premier ministre Mohamed Saïd Fofana,
– celle de son ministre Kerfalla Yansané,
– et enfin sa venue personnelle en hélicoptère.
Il a déclaré :
« Ces actes n’ont pas de prix. J’ai donné ma voix au Professeur Alpha Condé et je resterai fidèle à ma décision jusqu’à ma mort. »
Puis, parlant du Général Doumbouya, il a ajouté :
Dites à votre Marraine Mme Aïcha DOUMBOUYA, la petite soeur de Lait du président Mamadi DOUMBOUYA et à votre Coordinateur national, mon jeune Moustapha que:
« Dieu a déjà donné le pouvoir au Général Mandjoula Mamadi, Il gagnera les élections même sans campagne. Mais et surtout mais, la conquête du pouvoir et sa conservation sont deux choses totalement différentes. Le vrai défi n’est pas d’obtenir le pouvoir, mais de le conserver en se comportant avec justice envers le peuple. »
Une leçon tirée du Coran et de l’histoire
Le sage cita ensuite le verset 26 de la Sourate La Famille d’Imran :
« Dieu donne l’autorité à qui il veut et il arrache l’autorité à qui il veut … »
Il expliqua que Dieu n’enlève pas le pouvoir, Il l’arrache quand celui qui le détient oublie les principes de justice, d’équité et de compassion.
Il rappela aussi la fin paisible du Président AST, symbole d’un dirigeant proche des faibles.
Pendant qu’il parlait, un frisson m’a parcouru : les mots, les situations, les signes… tout semblait rappeler des événements déjà vécus dans notre pays entre les 1er et 2ème tour de l’élection présidentielle de 2010.
Il y avait comme une similitude de destin entre Alpha Condé et Mamadi Doumbouya.
Un parallèle historique troublant
En 2010, entre les deux tours de la présidentielle, une délégation du Manding avait rendu visite à mon défunt père, Elhadj Daye Kébé, Söti Kêmo de Kankan et co-propriétaire de la mosquée Kebela de Colèah.
Ils lui demandaient de convaincre ses « enfants politiques », parmi lesquels :
Lansana Kouyaté
François Louncény Fall
Ousmane Kaba, et d’autres, de se rallier au professeur Alpha Condé.
Mon père avait promis qu’il transmettrait le message et d’ajouter s’il plait à Dieu, le professeur Alpha CONDÉ a déjà gagné ces élections. Nous voterons pour lui, mais moi, je dois être clair avec vous, depuis les années 40, j’ai donné ma voix au Président AST et je resterais fidèle jusqu’à mon dernier souffle.
L’histoire lui a donné raison.
C’est là que j’ai compris que les sages jouent un rôle fondamental dans la stabilité politique de notre pays :
fidélité, constance, dignité et sens de la parole donnée.
Hommage aux deux sages
Je vois en Elhadj Daye Kébé et Elhadj Kaïraba Chérif Haïdara deux modèles rares :
– des hommes de parole,
– fidèles à leurs valeurs,
– intègres dans leurs engagements.
Un signe spirituel : la dépouille intacte
Pour la petite l’histoire, Elhadj Kaïraba est le frère de Feu Elhadj Chérif Nabaniou, ancien Secrétaire d’État aux Affaires religieuses du premier régime.
Lorsque sa dépouille fut transférée 20 ans après sa mort à Dabankoun par ses frères, chacun fut frappé de constater que son linceul était resté intact comme le 1er jour de son decès.
Allahou Akbar.
Beaucoup y virent un signe du rang spirituel de la famille.
Conclusion : un message pour le Candidat du Peuple
Si les paroles du sage traduisent réellement la volonté divine quant au futur dirigeant de la Guinée, je souhaite adresser un message au Candidat du Peuple :
Je demande humblement au Général Mandjoula Mamadi Doumbouya de ne plus faire campagne car Dieu a dèjà tranché à travers des saints pour le futur de notre pays, mais
que son leadership se mesure surtout dans la manière de préserver la paix, renforcer la cohésion et protéger les plus faibles.
Car comme l’a dit le saint homme :
« La conquête du pouvoir est une chose, sa conservation en est une autre. » Colonel à la retraite Mory Laye KEBE, ancien Commandant d’armes de Kamsar ».
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il y a 2 heures
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