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Le Club de la modélisation minière africaine (CMA) termine l’année 2024 en beauté. Après sa première conférence organisée avec succès le 31 octobre dernier, le CMA a organisé ce vendredi 27 décembre 2024 au ministère de l’économie et des finances, une conférence-débats autour du programme Simandou 2040, ses retombées et surtout les innombrables opportunités que ce projet va créer pour la Guinée.
Selon les organisateurs, cette conférence annuelle s’inscrit dans le cadre de l’édification d’un écosystème économique, social et dynamique pour notre pays. L’objectif du CMA qui s’engage à accompagner l’État dans la concrétisation de cette volonté politique, est de faire bénéficier au peuple de Guinée les retombées économiques, sociales et culturelles pour un meilleur développement.
« Nous avons organisé cette conférence annuelle pour parler des enjeux, des défis et des retombées de ce projet avec vous, présents dans cette salle, en vue d’un décollage socio-économique ardemment souhaité par le Chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya. Sur ce, nous invitons les autorités en charge du Programme Simandou 2040 à valoriser l’expertise locale, en nous accordant la possibilité de mettre à la portée de ce pays notre contribution qui sera de vulgariser, de sensibiliser, de communiquer et de former sur cet ambitieux programme pour la réussite indéfectible de cette vison à la fois économique et minière du président de la République. La conférence d’aujourd’hui est à la fois opportune et cruciale en raison de l’impact profond des notations de crédit sur notre économie. Les notations de crédit reflètent l’opinion que se feront les agences de notation des fondamentaux économiques de notre pays, de la solidité budgétaire et de la résilience du système financier. Ce processus permettra à notre pays d’acquérir beaucoup de crédibilité et de confiance auprès de divers acteurs, notamment des investisseurs », a expliqué Mouctar Soumah, Coordinateur adjoint du CMA.
La conférence de cet après-midi a tourné autour de la thématique suivante : « la Guinée avec ses nouvelles stratégies de mobilisation des ressources, peut amorcer son développement via le programme 2040 : condition et modalité de mise en place du fonds souverains minier, mobilisation des compétences locales ; stratégie de notation financière internationale et eldorado des investisseurs étrangers, sous l’ère du président, Général Mamadi Doumbouya ». Le conférencier Abdoulaye Soumah, coordinateur du CMA a, dans son exposé salué l’initiative qui a abouti à la mise en place de ce programme. Il a également exposé sur le fonds souverain prévu dans le cadre de la mise en œuvre du programme Simandou.
« Le fonds souverain dont nous parlons doit être une institution pour la Guinée, une institution autonome qui doit être serviable pour toutes les générations présentes futures, parce que cette institution doit répondre à toutes les préoccupations des différentes capacités de financement au second rang de notre économie. Le projet Simandou est une réalité, je l’ai toujours dit. La première attente d’abord, il faut aller dans les cinq axes ou cinq piliers du projet Simandou : agriculture, industrie et commerce, éducation, culture, infrastructures et le transport, télécommunication, l’économie, les finances, l’assurance, la santé et le bien-être. Il faut que le Guinéen mange et quand on mange il faut que le Guinéen soit éduqué, quand il est éduqué, il faut que le Guinéen soit capable de se déplacer d’un point à un autre. Après le déplacement, il faut que le Guinéen ait l’économie et qu’il se soigne. Ce sont les avantages de ce projet dans l’horizon temporel », a-t-il dit.
Abdoulaye Soumah, bien persuadé que le projet minier Simandou et le programme Sima vont drastiquement éliminer le chômage en Guinée, est aussi convaincu que « sans la formation, il y aura toujours le chômage ». « C’est pourquoi les autorités actuelles ont mis en place l’académie Simandou. Un projet fondamental pour la résolution du chômage. Il y a aussi la cité des sciences. Tous ces projets sont initiés pour pouvoir résoudre le chômage en Guinée à court, moyen et long terme. Il faut que la jeunesse soit informée des retombées de ce projet, il faut qu’elle soit formée, et aujourd’hui la formation doit être le chantier des batailles pour la jeunesse. Donc, toute la sensibilisation c’est la formation de la jeunesse », a-t-il lancé.
Dans les prochains mois, le CMA entend initier d’autres actions allant dans le sens de l’information et de la formation de la jeunesse guinéenne, sur le projet Simandou et le programme Simandou 2040.
MohamedNana Bangoura