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Une affaire de viol secoue Labé depuis 24 heures. Algassimou Diallo, Directeur Général du centre de formation Flash Academy Pro, est accusé d’avoir séquestré et violé son élève pendant plus de 72 heures dans son bureau situé à Paraya au coeur de la ville, selon des sources concordantes de votre quotidien électronique Guineenews.
Les faits se seraient déroulés du 21 au 24 juillet 2025. La victime présumée, identifiée par ses initiales A.D., aurait été séquestrée, droguée et violée par son employeur dans les locaux du centre de formation. Elle aurait finalement réussi à alerter ses parents, qui sont intervenus pour la libérer et faire arrêter le suspect.
Face à la gravité de la situation, le collectif « La Voix des Victimes de Viol » de Labé a tenu un point de presse ce mardi 29 juillet 2025 à la bibliothèque préfectorale.
Hadja Ousmane Diallo, porte-parole du collectif, a détaillé les circonstances du drame : « Du 21 au 24 juillet 2025, A.D., 19 ans, a été séquestrée et violée par son présumé agresseur, Alghassimou Diallo, Directeur Général du centre de formation Flash Academy Pro. Cet acte nuisible s’est déroulé dans les locaux de Flash Academy Pro, situé dans le secteur Paraya, quartier Dowsaré. Durant soixante-douze heures, la jeune femme, sous l’effet présumé de substances hypnotiques (somnifères), a subi des agressions sexuelles, d’après les informations reçues. »
Elle a poursuivi en expliquant comment la victime a réussi à s’échapper : « Selon les affirmations de la famille, pour se libérer, la jeune fille a réussi, malgré son état, à utiliser son téléphone pour alerter sa sœur. Cette dernière a immédiatement informé leur père, qui s’est rendu sur les lieux sans délai. Sur place, il a trouvé sa fille en état de choc, aux côtés de l’auteur présumé qui tentait de prendre la fuite. Grâce à son sang-froid, le père a réussi à le maîtriser et à alerter les autorités compétentes, dont l’intervention a mis fin à la séquestration et permis l’interpellation du suspect. »
Le collectif a exprimé ses « remerciements les plus sincères aux forces de l’ordre pour leur réactivité et leur courage face à cette situation inacceptable. » Rappelant l’état de santé physique et psychologique préoccupant de la victime, ainsi que les engagements de l’État guinéen contre les violences faites aux femmes (notamment le Protocole de Maputo et l’article 268 du Code pénal), le collectif a exprimé son indignation et demandé réparation.
« Nous, jeunes filles et femmes de Labé, unies au sein du Collectif La Voix des Victimes de Viol, condamnons fermement cet acte d’une extrême gravité. Nous réaffirmons avec force qu’aucune forme de complicité, qu’elle soit sociale, familiale ou institutionnelle, ne sera tolérée. Nous rejetons toute tentative de médiation visant à étouffer un crime aussi grave. Nous demandons aux autorités locales la mise en place immédiate de mesures de protection renforcées pour les femmes et les filles, ainsi que la création de dispositifs de soutien médical, psychologique et juridique accessibles aux victimes et à leurs familles. Nous disons NON. Non à la complicité. Non à l’indifférence. Non à l’impunité. »
Aux dernières nouvelles, la victime, affaiblie et fragile après un long séjour à l’hôpital régional, est actuellement entendue au tribunal de première instance de Labé.
Affaire à suivre !